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Des Inuits participent à un trafic d'espèces protégées
04/08/2011 00:18
Trafic mis à jour en Alaska
Un trafic d'espèces menacées basé sur un système d'échange avec des Inuits a été mis au jour en Alaska, sur une île de la mer de Béring. Pour de l'argent, mais aussi des cigarettes, de la marijuana ou des munitions, des Inuits vendaient des défenses de morses et des peaux d'ours polaires.
La police de l'Alaska a démantelé un trafic de produits issus d'espèces protégées auquel participaient des Inuits vivant sur une île en mer de Béring. Comme le rapporte le Huffington Post, des Inuits disposant de permis de chasse échangeaient des peaux d'ours polaire et des défenses de morse contre de l'argent, des armes, des cigarettes, et de la marijuana.

Devant la Cour fédérale du district d’Alaska, les trois Inuits impliqués dans ce trafic ont plaidé coupable. Chez eux, des crânes, des dents, des os de mâchoire et d'autres morceaux de cadavres d'animaux ont été découverts. Au total, ils auraient échangé une quantité d'ivoire dont la valeur est estimée à plus de 15.000 euros, et près de 2.000 euros de fourrures.
Cette affaire prouve qu'il existe une quantité importante de produits issus d'animaux sauvages illégalement échangé, en violation du droit fédéral", a déploré Kevin Feldis, le chef de la division criminelle du bureau du Procureur des Etats-Unis à Anchorage. "Malheureusement, souligne-t-il, la question de la faune sauvage est un problème pour l'Alaska".

La loi fédérale de cet Etat permet aux populations locales vivant dans les régions côtières de l'Alaska de chasser et tuer des morses et des ours populaires à des fins de subsistance. Des permis sont alors délivrés, mais la loi interdit normalement à ceux qui en disposent de revendre les produits issus de cette chasse à des personnes non-autochtones.
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Vietnam : découverte d'une nouvelle colonie de gibbons
19/07/2011 02:10
Des gibbons à joues blanches
Lundi 18 juillet, les naturalistes d’une ONG environnementale ont annoncé avoir découvert, dans les forêts reculées du Vietnam, une colonie jusqu’alors ignorée du très rare et très menacé gibbon à joues blanches.
Parcourant les hauteurs du parc naturel de Pu Mat, dans le nord du Vietnam, les chercheurs de l’ONG Conservation International (CI), identifiant le chant matinal "fort, élaboré et prolongé" du gibbon à joues blanches, ont repéré une colonie d’environ 500 de ces singes : elle représente les 2/3 de la population totale recensée au Vietnam, mais aussi et surtout l’unique "population viable confirmée" de cette espèce dans le monde.

En effet, au bord de l'extinction, le gibbon à joues blanches a vu sa population totale décliner de 80% en l'espace de 45 ans, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Souffrant de la perte de son habitat et chassé pour alimenter la pharmacopée traditionnelle, il est déjà "fonctionnellement éteint" en Chine.
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"C'est une découverte extrêmement significative, qui montre bien que les zones protégées fournissent un dernier refuge aux espèces décimées de cette région", a commenté le Dr. Russell Mittermeier, président de CI, qui craint toutefois que la construction d'une route à travers la zone de Pu Mat, actuellement en projet, ne permette aux braconniers de pénétrer plus facilement le territoire de ces primates.
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2010, l'année la plus chaude depuis la fin du XIXe siècle
30/06/2011 05:12
Deuxième année la plus chaude depuis 1880
L’an passé, la température terrestre moyenne était d’environ 0,62°C supérieure à la moyenne de tout le XXe siècle. A ce titre, 2010 se place derrière 2005, en terme d’année la plus chaude relevées depuis 1880, date à laquelle les températures ont commencé à être recensées. Ce rapport annuel, réalisé par la NOAA en coordination avec la Société américaine de météorologie (AMS), rassemble l’ensemble des observations et des mesures faites par 368 scientifiques dans 45 pays.
Le rapport se base sur des données détaillées, mises à jour chaque année, ainsi que sur des évènements météorologiques majeurs, directement liés au climat. L'étude montre ainsi que les températures annuelles moyennes dans l'Arctique ont continué à monter environ deux fois plus vite que dans les latitudes plus basses. Par ailleurs, en 2010, la fonte des glaces, au Groenland, a été près de 8% plus importante que lors du précédent record datant de 2007.
"De multiples indicateurs conduisent à la même conclusion : depuis la plus haute couche de l'atmosphère jusqu'au fond des océans [...] le monde continue à se réchauffer", souligne la NOAA. Une analyse approfondie des indicateurs révèle la poursuite d'une tendance, depuis plus de cinquante ans, vers un changement climatique du globe, ajoutent les auteurs de l’étude.
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Les koalas australiens en voie d'extinction
05/06/2011 06:44
Une espèce en danger
Leur population a baissé de 80% en une dizaine d'années, détaille un site internet australien. Les scientifiques appellent à considérer le koala d'Australie comme une espèce en danger.

Le développement urbain, l'industrie, l'agriculture ont détruit le milieu de vie koala australien. La sécheresse a frappé l'eucalyptus dont il se nourrit, et les maladies ont fait le reste. 80% des koalas australiens auraient disparu en une dizaine d'année, s'affolent des scientifiques, qui veulent aujourd'hui qu'il soit considéré comme une espèce en danger. Et qu'il bénéficie d'une protection particulière.

Sur le NZHerald.com, cité par 20Minutes.fr, le professeur McAlpine, docteur en écologie à l'université du Queensland, explique qu'il n'y aurait plus qu'environ 50 000 ou 100 000 koalas dans tout le pays. "Ils souffrent de chaleur et de déshydratation!", s'alarme le scientifique, mettant en cause le réchauffement climatique.

Le professeur Hosking, une autre chercheuse de l'université du Queensland, approuve: "Cette espèce est censée être répandue et elle s'éteint sous nos yeux", regrette-t-elle, en appelant pour un plan national d'action, qui comprendrait une meilleure protection des lieux de vie des koalas. Et qui permettrait un fonds pour la recherche afin de trouver un vaccin efficace contre la chlamydia, qui frappe ces animaux emblématiques de l'Australie.

Si vous voulez leur venir en aide, il vous est possible de les adopter :
C'est un programme spécial de soins baptisé « adopter un koala sauvage » a été mis en place en collaboration avec l’Université de Sydney et l’hôpital de Port Macquarie.
Ce programme a pour but de récolter des fonds pour mieux les préserver en les soignant puis en les remettant ensuite en liberté dans leur environnement naturel avec un moyen de les suivre et de surveiller leur évolution.

Le site koalahospital.org.au (en anglais), permet de s’informer et d’adopter un koala. Il suffit de cliquer sur « adopt a koala now » pour choisir un koala parmi les photos qui sont proposées. Un certificat d’adoption avec son nom ainsi que son histoire seront envoyés une fois l’adoption confirmée.
Les koalas sont des animaux très fragiles se nourrissant essentiellement de feuilles d’eucalyptus. Ils sont aujourd’hui en danger d’extinction. La plupart des koalas soignés dans l’hôpital de Port Macquarie sont relâchés dans leur environnement naturel avec un suivi pour une meilleure réintégration.
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Des polluants détectés dans l'eau, même en bouteille !
23/05/2011 21:59
Plutôt inquiétant car on boit de l'eau tous les jours
Une enquête réalisée par WWF (le Fonds mondial pour la nature) montre que l'eau de boisson des Français, qu'elle provienne d'une bouteille ou directement du robinet, contient des résidus de produits chimiques.
WWF dénonce, dans un rapport d'enquête qui a été publié hier, la présence de résidus chimiques dans l'eau que nous buvons. Qu'il s'agisse de l'eau du robinet ou d'une eau en bouteille, toutes contiennent des éléments toxiques.
Initialement, WWF recherchait les traces de micropolluants métalliques, de substances azotées ou phosphorées issues de pesticides, de PCB, de bisphénol A et de résidus médicamenteux. En tout, 179 molécules étaient recherchées et 19 ont été retrouvées dans l'eau des 41 villes testées en 2009. Il s'agissait pour l'essentiel de nitrates, de résidus chlorés ou bromés de sous-produits de désinfection et de l'aluminium comme le rapporte Ouest-France. Dans 20% des cas, de l'atrazine déséthyl, un herbicide interdit depuis 2003, a été retrouvé.
L'enquête dévoile que "plus de 90% des eaux de ville testées présentaient des teneurs quantifiables en nitrates et plus de 50% étaient contaminées par de l'aluminium qui pourrait provenir en partie des traitements de l'eau avant distribution".
Même si les concentrations étaient inférieures aux normes imposées, WWF s'inquiète de l'"effet cocktail de ces résidus" qui, s'ils ne sont pas particulièrement nocifs séparément, peuvent en revanche devenir dangereux une fois combinés entre eux. De plus il est difficile d'évaluer l'impact "à long terme" de cette "exposition à faibles doses" sur la santé des consommateurs.
En ce qui concerne l'eau en bouteille, quatre micropolluants ont été retrouvés sur 14 sites analysés. Il s'agit de nitrates (jusqu'à 8 mg/l quand l'étiquette en affiche 6,3), d'aluminium, d'antimoine et même de plomb. Sur les quinze marques testées, seules les eaux de Plancoët (Bretagne) et de Matouba (Guadeloupe) sont vierges de polluants. WWF explique que "la diversité et l'augmentation constante du nombre de molécules chimiques dans les eaux de boisson, posent un réel problème et ne peut que nous inquiéter car on boit de l'eau tous les jours".
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