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Solar-impulse a réussi son vol de nuit !
13/07/2010 01:15
Quand le rêve devient réalité
Ils en ont rêvé pendant 7 ans bravant les idées préconçues et les esprits chagrins qui n'arrivent pas à concevoir qu'un monde nouveau nous attend à condition qu'aujourd'hui nous acceptions de faire la révolution dans nos habitudes.

André Borschberg et Bertrand Picard
Ils l'ont fait ! Ils ont gagné ! L'avion Solar Impulse a volé pendant plus de 26 heures, soit une nuit et un jour propulsé uniquement par l'énergie solaire.

Bertrand Piccard l'initiateur du projet
Histoire de ce projet fantastique
Solar Impulse est un projet d'avion solaire. Il vise à construire puis à faire voler de nuit comme de jour, sans carburant ni émissions polluantes, un avion monoplace à propulsion électrique alimentée uniquement par l'énergie solaire, jusqu’à effectuer un tour du monde. Le développement de Solar Impulse est assuré depuis 2003 par deux pilotes, Bertrand Piccard et André Borschberg.

Dates importantes
1999 : premières réflexions de Bertrand Piccard sur le projet.
2003 : rencontre avec André Borschberg, étude de faisabilité à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et annonce du défi.
2004 – 2006 : développement du concept.
2007 – 2008 : design et fabrication du prototype immatriculé HB-SIA.
2009 – 2010 : présentation du premier avion HB-SIA le 26 juin 2009. Premier vol d'essai de 87 min le 7 avril 2010 à 10 h 27 à l'aérodrome militaire de Payerne.
du 7 au 8 juillet 2010 : Premier vol de 26 heures et 9 minutes sans interruption (vitesse moyenne de 23 nœuds, altitude maximum 28000 pieds) incluant une nuit entière.
2010 – 2011 : construction du deuxième avion immatriculé HB-SIB.
2011 – 2013 : traversée de l’Atlantique et tour du monde.

Objectifs
La démarche de Solar Impulse est à la fois scientifique, par toutes les recherches qu’elle implique, et écologique, par sa volonté d’inciter chacun à réduire sa consommation d'énergie.
Le Solar Impulse n'est pas le premier avion solaire mais à ce jour aucun de ses prédécesseurs avec un pilote à bord n'a réussi à passer une nuit en vol.
Permettre à un avion de décoller et de voler de manière autonome, de jour et de nuit, entièrement propulsé par l'énergie solaire, sans carburant ni pollution, n'est possible que si les technologies actuelles sont poussées à leurs limites absolues.

Détails du prototype
Le prototype du premier avion, HB-SIA, pèse 1 600 kg pour une envergure de 64 mètres. Dépourvu de cabine pressurisée, il a pour mission de vérifier par l’expérience les hypothèses de travail ainsi que de valider la sélection des technologies et procédés de construction.
Des capteurs solaires aux hélices, la chaîne de propulsion du Solar Impulse est optimisée pour avoir le rendement le plus élevé possible. Son design a été pensé pour résister aux conditions hostiles que subissent les matériaux et le pilote en haute altitude, en intégrant les contraintes de poids aux impératifs de résistance.

Solar Impulse est construit autour d'un squelette en matériau composite (fibre de carbone et nid d’abeille en sandwich). La surface inférieure des ailes est revêtue d’un film souple et la surface supérieure est couverte de cellules solaires encapsulées.
Sous les ailes sont fixées quatre gondoles, contenant chacune un moteur électrique, conçus par la société ETEL , une batterie de 70 accumulateurs, un système de gestion de la charge/décharge et de la température. L'isolation thermique a été conçue pour conserver la chaleur émise par les batteries et garantir leur fonctionnement malgré les températures de l'ordre de -40 rencontrées à . Chaque moteur a une puissance maximale de 10 ch. Les hélices bipales, de de diamètre, tournent à une vitesse de 200 à 400 tr/min. rencontrées à . Chaque moteur a une puissance maximale de 10 ch. Les hélices bipales, de de diamètre, tournent à une vitesse de 200 à 400 tr/min.

Fiche technique : |
Envergure : |
63,40 m |
Longueur : |
21,85 m |
Hauteur : |
6,40 m |
Poids : |
1 600 Kg |
Motorisation : |
4 moteurs électriques de 10 CV chacun |
Cellules solaires : |
11 628 (10 748 sur l’aile, 880 sur le stabilisateur horizontal) |
Vitesse moyenne : |
70 km/h |
Vitesse de décrochage : |
35 km/h |
Altitude maximale : |
8 500 m (27 900 ft) |
Prochain avion
En 2011, réalisation d'un deuxième avion, le HB-SIB. Ce dernier aura une cabine pressurisée pour effectuer des missions de longue durée, des traversées sans escale d'un continent et de l'océan Atlantique.
Le décollage de cet avion pour effectuer un tour du monde devrait avoir lieu en 2013. Cinq escales sont prévues, pour changer de pilote et présenter l’aventure au public ainsi qu'aux autorités politiques et scientifiques. Chaque tronçon du vol durera de 3 à 4 jours, ce qui est considéré comme le maximum supportable pour un pilote seul.

Efficacité énergétique
L’énergie contenue dans les batteries devra durer jusqu’au lever du Soleil et permettre à l’avion de poursuivre sa mission.
Les 11 628 cellules photovoltaïques en silicium monocristallin sont ultrafines (130 μm). Elles ont été sélectionnées pour leur rapport optimal poids/rendement.
Avec une densité énergétique de 200 Wh/kg, les accumulateurs nécessaires pour le vol de nuit pèsent 400 kg (plus du quart de la masse totale de l'avion). Ce paramètre oblige à réduire drastiquement la masse du reste de l’avion, à optimiser toute la chaîne énergétique et à maximiser le rendement aérodynamique par un grand allongement et un profil d’aile conçu pour les basses vitesses.
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Un hôtel fait de déchets pour sensibiliser le public sur la pollution
05/06/2010 00:20
Helena Christensen s'engage pour la bonne cause
L'artiste allemand HA Schult a monté un hôtel temporaire fait de déchets, à deux pas du Vatican à Rome, où la top modèle Helena Christensen a passé une nuit jeudi soir pour sensibiliser l'opinion publique aux dangers de la pollution et du gaspillage.

"Nous sommes dans une période trash (ordure, ndlr): nous produisons des déchets et nous allons devenir des déchets. Cet hôtel reflète cette situation", a indiqué à l'AFP M. Schult, à propos de l'édifice mis en place du 3 au 7 juin juste derrière le château Saint-Ange, sur les rives du Tibre.

Pour la top modèle danoise Helena Christensen, qui a dormi dans l'une des trois chambres de l'hôtel, cette expérience, menée en parallèle à la Journée mondiale de l'Environnement célébrée samedi, permettra de sensibiliser notamment à la pollution des plages.

"On marche sur une plage et on réalise l'étendue de notre ignorance concernant les déchets", a-t-elle déclaré devant la presse.
L'hôtel temporaire a été érigé à partir de 12 tonnes de déchets les plus divers: des boîtes de conserves, des chapeaux, des appareils photo, des chaussettes, des jouets ou des ballons de football récoltés sur les plages d'Europe.

La préservation de l'environnement est un problème "complètement mondial", a estimé l'artiste HA Schult, dont le travail le plus réputé est une armée de 1.000 hommes faits de déchets qui a été exposée sur les cinq continents, du pont de Brooklyn à New York jusqu'à la Grande Muraille de Chine.

"Dans l'Océan, les ordures de tous les continents se rencontrent. Les déchets d'Afrique rencontrent ceux d'Europe ou d'Amérique du Sud", a expliqué M. Schult, en montrant des guitares et chaussures plaquées sur les murs de l'hôtel.

Schult, 70 ans, a pour matière première les ordures depuis les années 60, mais il est plus inquiet que par le passé à la vue des montagnes de déchets qui viennent désormais aussi de pays à forte croissance comme la Chine ou l'Inde.

"Nous devons changer le monde avant que le monde ne nous change", a-t-il estimé.
Venu de Londres, Allan Thompson, 53 ans, a passé une nuit dans le "Save the Beach hotel" avec sa fille, après avoir gagné un concours organisé par le célèbre brasseur mexicain Corona, sponsor de l'événement.

Il est impressionné par les déchets qui ont abrité son sommeil : "Quand on voit la durée de vie de cette saloperie, on comprend que ça ne disparaîtra pas".
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Le papier toilette tue 27.000 arbres chaque jour
27/04/2010 01:08
Tant d'arbres qui finissent dans les wc
Selon un article publié sur le site de l'institut Worldwatch, 27.000 arbres seraient abattus chaque jour pour la production de papier : 10% d'entre eux serviraient à produire exclusivement du papier toilette.
Finie l'époque où l'on utilisait des feuilles, des algues, de l'herbe ou des journaux après s'être soulagé. Dorénavant, le papier toilette est la star. De plus en plus de pays connaissent une amélioration de leurs conditions d'hygiène, mais aussi une augmentation de leur population : ces deux facteurs combinés conduisent généralement à une utilisation plus importante de papier toilette.
Ce changement, qui n'a l'air de rien, pourrait pourtant s'avérer dramatique à l'échelle planétaire. En effet, ce ne sont pas moins de 27.000 arbres qui seraient évacués chaque jour par la chasse d'eau ou bien dans la nature, après avoir connu un bien triste sort.La consommation moyenne de papier toilette par habitant au niveau mondial est de 3,8 kilogrammes par an.

Les États-Unis occupent la première place : 23 kilos par an. Loin derrière, les pays d'Afrique consomment en moyenne 0,4 kilo. La consommation va en augmentant dans de nombreux pays ; on note ainsi des hausses de 5% pour la Chine ou l'Europe de l'Ouest et de 3% pour le Japon et l'Afrique. La solution pourrait être le papier recyclé. En effet, le recyclage de 909 kilos de papier permet d'éviter le gaspillage de 1.682 kilos de bois et de plus de 90.000 litres d'eau. Ce système utilise 64% d'énergie de moins que les productions à partir de matériaux nouveaux et 50% d'eau en moins.
La pollution de l'air engendrée est plus faible de 64%, et dix-sept arbres sont ainsi épargnés. En plus de cela, il crée cinq fois plus d'emplois. Pourtant, les usines sont réticentes à fabriquer du papier toilette à base de papier recyclé, la préférence des clients s'orientant davantage vers des produits ultra-moelleux, ultra-absorbants et ultra-confortables.
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Journée mondiale de l'Eau
22/03/2010 22:59
Principal enjeu : L'accès à l'eau propre
A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, lundi 22 mars, les Nations unies ont publié un bilan contrasté de l'amélioration de l'accès à l'eau douce à travers le monde. Selon un rapport annuel, les objectifs du millénaire, qui prévoient une réduction de moitié du nombre de personnes privées d'équipements sanitaires entre 2000 et 2015, ne seront pas atteints. Si le rythme actuel se maintient, 2,7 milliards d'êtres humains en seront toujours dépourvus d'ici à 2015.

En revanche, ces objectifs seront dépassés pour l'accès à l'eau potable. En 2015, le nombre de personnes privées d'eau de boisson dans le monde devrait être réduit de moitié par rapport au chiffre de 2000. Néanmoins, 672 millions de personnes en seront toujours privées à cette date, une grande partie d'entre elles en Afrique sub-saharienne.

La Chine et l'Inde sont les pays qui ont le plus progressé. En Chine, 89 % de la population a désormais accès à l'eau potable (67 % en 1990), tandis qu'en Inde, ce chiffre atteint les 88 % (contre 72 % en 1990). Même chose pour les équipements sanitaires : la population chinoise bénéficiant de telles installations est passée de 41 % à 55 % ; en Inde, de 18 % à 31 %. Cependant, les disparités entre villes et campagnes restent fortes, et ce partout dans le monde : 84 % des êtres humains privés d'eau potable vivent en zone rurale.

Selon les standards du World Water Assessment Programme (WWAP) le programme phare des Nations unies pour l'eau, qui produit un rapport triennal chaque être humain a besoin de 20 à 50 litres d'eau propre chaque jour pour satisfaire ses besoins en termes de boisson, de cuisine et de nettoyage. Plus d'une personne sur six (894 millions environ) n'a pas accès à cette quantité minimale, selon les chiffres du programme conjoint des Nations unies pour l'eau, qui réunit l'Organisation mondiale de la santé et l'Unicef.

Propagation des maladies
L'enjeu de cette journée de mobilisation dépasse très largement l'accès à l'eau potable. Sous l'égide des Nations unies et de ses agences, la "Décennie de l'eau", qui court de 2005 à 2015, doit permettre aux gouvernements et aux institutions internationales de proposer des solutions concrètes afin de diminuer la pollution des ressources en eau douce et d'en améliorer l'accès.

Selon les chiffres du WWAP, deux millions de tonnes de détritus provenant des égouts sont déversées chaque jour dans les rivières et les lacs. La pollution des eaux par les rejets issus de l'industrie, de l'agriculture et des eaux domestiques usées a des conséquences dramatiques. La première est la propagation de maladies, au premier rang desquelles le choléra, la typhoïde ou la dysentrie. 1,5 million d'enfants de moins de 5 ans meurent chaque année pour avoir absorbé de l'eau souillée. 80 % des maladies prévalant dans les pays en développement seraient dues à un accès défaillant à l'eau potable et aux équipements sanitaires.

La seconde est la menace qui pèse sur les écosystèmes. L'utilisation de pesticides et la contamination des sols par les déjections des animaux d'élevage pose notamment de graves problèmes dans les pays dont l'économie repose sur l'agriculture. Le Fonds des Nations unies pour l'agriculture s'inquiète en particulier de la pollution de l'eau à l'arsenic, de plus en plus répandue en Asie. Ces multiples pollutions perturbent les équilibres biologiques et menacent la diversité de la faune et de la flore. La présence de nitrates, de phosphates et l'acidification des cours d'eau ont un impact direct sur la productivité des espèces, rappelle un autre rapport des Nations unies sur la qualité de l'eau.

En outre, la fragmentation des cours d'eau, par des déviations ou des barrages, provoque un affaiblissement du débit des cours d'eau ainsi qu'une modification des écosystèmes. Enfin, le réchauffement climatique et ses conséquences, sécheresse, inondations ont un impact direct sur la quantité et la qualité de l'eau disponible.

A l'échelle mondiale, la protection des ressources en eau est seulement reconnue par des traités non contraignants comme le chapitre 18 de l'"Agenda 21", adopté en 1992 par la conférence des Nations unies pour l'environnement et le développement, relatif à la protection de la qualité et de l'approvisionnement en eau douce.

L'eau sale tue plus que les guerres
L'eau souillée fait plus de morts que toutes les formes de violence, y compris les guerres, a déclaré aujourd'hui le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un message à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau.

"Ces morts constituent un affront à notre humanité commune et handicapent les efforts de nombreux pays pour réaliser leur potentiel de développement", a ajouté Ban Ki-Moon. "Jour après jour, nous déversons dans les eaux de la planète des millions de tonnes non traitées de déchets industriels et agricoles et d'eaux usées", a-t-il dit, notant que l'eau salubre était devenue rare et le serait encore plus en conséquence du réchauffement climatique.

Chaque minute dans le monde
Les maladies liées à l’eau non potable tuent 15 personnes chaque minute, principalement des enfants, ce qui en fait la première cause de mortalité dans le monde.

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La calotte polaire du Groenland est érodée par des courants marins
15/02/2010 21:10
Ces courants marins chauds seraient la cause de la fonte des glaciers au Groenland
Aux Etats-Unis, deux études publiées dans la revue Nature Geosciences démontrent que des courants profonds d’eau chaude venant des fjords sont responsables de la fonte accélérée des glaciers du Groenland.

Une équipe de scientifiques de l’Institut océanographique Wood Hole a mesuré, durant 8 mois, la température de l’eau dans le fjord de Sermilik reliant le glacier Helheim à l’océan. Elle s'est aperçue que dans les eaux profondes circulait un courant de 3 à 4° C.

Lorsque celui-ci entre en contact avec le bloc sous-marin du glacier, il le fait fondre et le fragilise. La base des glaciers qui se trouvent en bordure de mer devient moins solide et moins stable, ils sont alors plus propices à se diriger vers la mer. Les scientifiques se sont également aperçus lors de cette étude que les vents des côtes contribuaient à cette arrivée de courant chaud.

Certains scientifiques pensaient que la fonte des glaciers était exclusivement due au réchauffement de l'atmosphère qui se ressent davantage dans le Grand Nord. Mais ce qui semait le doute était la vitesse à laquelle les glaciers se déplaçaient en direction de la mer.
Cette fonte contribue à l’élévation générale du niveau des mers qui est passée de 1,8 mm par an dans les années 1960 à 3 mm actuellement. Si la calotte glacière du Groenland venait à fondre dans sa totalité, le niveau général de la mer augmenterait cette fois de 7 mètres. Les villes côtières de tous les pays seraient englouties par cette gigantesque montée du niveau des eaux.
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