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Amazonie : le prix de l'or accentue la déforestation
27/04/2011 01:42
La situation s'aggrave
Une étude menée par des chercheurs de l’université de Duke, aux Etats-Unis, révèle que l'augmentation du prix de l'or a un impact considérable sur la déforestation en Amazonie. Cette augmentation aurait multiplié par six le déboisement engendré par l'orpaillage.
Rapportée par le site de la fondation GoodPlanet, cette étude s'est basée sur des photos satellite de la Nasa prises au cours des six derniers années, et sur l'analyse des marchés de l'or et des importations de mercure. Entre 2003 et 2009, ce sont 7.000 hectares de forêt qui ont été sacrifiés au profit de l'extraction de minerais en Amazonie : tel est le bilan de ces travaux. Or cet orpaillage est réalisé sur de petites zones éloignées les unes des autres, qui sont donc très "difficiles à contrôler et peuvent se développer rapidement", souligne Jennifer Swenson, l'un des auteurs de l'étude.
La plus grande partie de cette déforestation serait menée par des mineurs artisanaux de plus en plus nombreux face à la montée du prix de l'or, et ne fait donc pas l'objet d'une régulation. "Il n'y a pas de grandes entreprise derrière tout ça, il s'agit de mineurs autonomes qui manquent de technologie moderne et s'appuient sur des méthodes comme celle du mercure pour séparer l'or, ce qui pollue l'environnement et influe sur la santé des mineurs et de leurs familles", déplore la chercheuse.
Cette situation est appelée à s'aggraver encore alors que mercredi à Hong-Kong, le cours de l'or a franchit pour la première fois le seuil de 1.500 dollars l'once.

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Après le séisme, le tsunami, les volcans japonais pourraient se réveiller
24/03/2011 23:39
Les volcans japonais sont aussi à surveiller…
Alors que le Japon lutte toujours contre la menace nucléaire après le violent séisme suivi d'un tsunami dévastateur, une étude pointe du doigt le risque de voir certains volcans de l'archipel se réveiller.
Le tremblement de terre de magnitude 9 qui a ravagé l'archipel le 11 mars va-t-il réveiller les volcans situés plus à l'Est, en face de la fosse du Japon, qui a rompu sur 500 km ?
Cette question peut paraître incongrue a priori, mais une étude récente vient de montrer que ces édifices volcaniques faisant partie de la ceinture de feu du Pacifique doivent être surveillés au cours des prochains mois.
En effet, les séismes de grande magnitude, comme celui du 11 mars ou encore celui survenu à Sumatra en décembre 2004 (magnitude 9) ou au Chili, en février 2010 (magnitude 8,8), modifient considérablement les contraintes tectoniques. Pour imaginer les pressions colossales qui rentrent en jeu, il suffit de se fier aux mesures enregistrées par les stations GPS à travers le Japon. Alors qu'à l'Est, la région côtière de Sendai s'est déplacée de 4,2 m, à l'ouest la bordure côtière en face ne s'est déplacée que de 50 cm. En profondeur, des régions ont subi une compression tandis que d'autres au contraire se sont dilatées. Les réservoirs magmatiques des édifices volcaniques ont dû être malmenés... Mais de quelle manière et avec quelles conséquences ?
Nathalie Feuillet, de l'Institut de physique du globe de Paris, a modélisé les variations de contraintes en profondeur.
Sur la carte (où figure l'emplacement des volcans pour la région étudiée), les zones en rouge se seraient dilatées en profondeur et auraient subi, par exemple, à 20 km sous la surface, une décompression de 1 Megapascal (un million de Pa), soit dix fois la pression atmosphérique. Les régions qui apparaissent en violet, correspondent au contraire, à une augmentation de pression en profondeur. Les réservoirs magmatiques des volcans subissent donc de plein fouet une dilatation.
Une coupe selon l'axe AB (schéma sous la carte) permet de visualiser à quoi pourrait ressembler les dessous des volcans : la structure inclinée et longiligne qui traverse le centre du schéma correspond à la plaque plongeante de la zone de subduction qui s'enfonce sous les volcans et crée, entre la surface et 60 km de profondeur, une zone de décompression. Or ces volcans, dont les dernières éruptions s'échelonnent au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, ont un magma visqueux et riche en gaz.
La décompression pourrait provoquer prochainement une libération de gaz et une remontée de magma.

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C'est officiel, le couguar est une espèce éteinte !
04/03/2011 01:53
Le puma de l'est américain n'existe plus
Le puma de l'est américain a été déclaré mercredi officiellement éteint par les Etats-Unis. Son extinction remonte probablement aux années 30.
Le puma, aussi appelé couguar aux Etats-Unis, était sur la liste des espèces menacées depuis 1973 mais sa disparition était suspectée depuis longtemps.

Les services américains de la pêche et de la faune (U.S. Fish and Wildlife Service) ont passé en revue toutes les informations disponibles et conclu mercredi que le puma de l'est américain était effectivement éteint. Ils ont recommandé que ses sous-espèces ne figurent plus sur la liste des animaux menacés d'extinction.
Selon Mark McColough, le principal scientifique des services, l'extinction daterait probablement des années 1930.

"Nous reconnaissons que de nombreuses personnes disent avoir vu des couguars dans la nature ces dernières décennies mais nous ne pensons pas que ces félins soient des couguars de l'est américain et nous n'avons trouvé aucune information qui confirmerait son existence", a expliqué dans un communiqué Martin Miller, le responsable de la région nord-est du service des espèces menacées.
Les pumas sauvages observés par les différents témoins appartenaient à d'autres sous-espèces, souvent sud-américaines, qui étaient en captivité et se seraient échappées ou auraient été lâchées dans la nature.
D'autres appartenaient à des sous-espèces de l'ouest américain et auraient migré à l'est et dans le Midwest, a ajouté Martin Miller.

La décision fédérale de déclarer le puma de l'est américain éteint n'affecte pas le statut de la panthère de Floride (sud-est), une autre sous-espèce de félins figurant sur la liste d'animaux menacés.
Alors que cette panthère avait autrefois un habitat qui s'étendait à l'ensemble du sud-est, elle occupe désormais moins de 5% de son territoire historique.
Sa population ne compte plus que 120 à 160 animaux dans le sud-ouest de la Floride, selon les services américains de la pêche et de la faune.

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Pollution des océans : l'alarmant rapport de l'ONU
20/02/2011 00:56
Des plastiques par millions étouffent les océans
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), publie ce jeudi son dernier rapport sur la pollution des océans. Un constat alarmant y est dressé, l'Onu prônant alors une "transition mondiale vers une économie verte plus efficace", seule solution pour enrayer une pollution menaçant les océans d'asphyxie.

Déchets plastiques par millions et rejets de phosphores issus des engrais agricoles polluent les océans, et les menacent d’asphyxie. “Le cas des phosphores et des plastiques marins mettent clairement en évidence le besoin urgent (…) d’effectuer une transition mondiale vers une économie verte plus efficace en terme de ressources afin de réaliser un développement durable et s’attaquer à la pauvreté”, souligne le directeur exécutif du PNUE Achim Steiner, dans un rapport cité par le site 7sur7.

Aux Etats-Unis, le coût des dommages engendrés par cette pollution est estimé à plus de deux milliards de dollars annuels. C’est donc en dizaines de milliards de dollars que doivent être chiffrés ces impacts au niveau mondial, alerte le rapport. Le PNUE recommande alors le renforcement de la surveillance de cette situation, aujourd’hui encore mal évaluée. “Les quantités exactes incluant des microparticules de plastique dans les océans venant des décharges terrestres, mais également des cargos et bateaux de pêche restent encore inconnues”, souligne en effet le texte.

Outre les graves conséquences environnementales de cette pollution, la santé humaine est sans doute elle aussi en danger. Les substances chimiques déversées dans l’océan pourraient être retrouvées à terme dans la chaîne alimentaire humaine. Toutefois, “il règne encore une grande incertitude sur les risques pour la santé humaine et celle de l’écosystème”, note le PNUE, qui déplore le non respect des différentes conventions et initiatives mises en place par les organisations internationales et les ONG en faveur de la protection des océans et de leurs écosystèmes.

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La pêche en Arctique sérieusement sous-estimée
08/02/2011 00:37
Grave conséquence pour les écosystèmes
Selon une étude canadienne, les Nations Unies ont sérieusement sous-évalué les quantités de poissons pêchées dans les eaux arctiques ces 50 dernières années. Une négligence qui pourrait avoir de graves conséquences sur les écosystèmes locaux.
Près de 950.000 tonnes de poissons ont été pêchées dans les eaux arctiques du Canada, de la Russie et des Etats-Unis entre 1950 et 2006. Une quantité 75 fois supérieure à la quantité évaluée par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, en charge d'évaluer l'activité de pêche. C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Polar Biology par des chercheurs de l'université de British Columbia au Canada.
Pendant plusieurs années, ces scientifiques ont collecté des données de différentes sources sur les quantités pêchées au Nord de la Sibérie, dans les eaux de l'Alaska et dans l'Arctique canadien. Ils se sont alors aperçus que celles-ci n'avaient rien à voir avec les chiffres communiqués par les Nations Unies. Alors que les rapports mentionnent par exemple 12.700 tonnes de poissons pris dans les eaux russes, c'est en réalité près de 770.000 tonnes qui ont été pêchées ces 50 dernières années. Une quantité que n'aurait pas mentionné la Russie à l'organisation.
"Notre travail révèle un manque de prudence des gouvernements canadien, russe et américain dans leurs tentatives de compréhension des besoins alimentaires et des pêcheries des différentes communautés", explique Daniel Pauly, membre de l'équipe de recherche.
Désormais, ce sont les conséquences d'une telle sous-évaluation qui inquiètent les scientifiques. "Ces rapports erronés nous ont conforté dans l'idée que l'Arctique restait une zone immaculée en ce qui concerne la pêche", explique Dirk Zeller qui a conduit l'étude canadienne. Alors que les efforts de préservation se concentraient plutôt sur la protection des phoques et des ours polaires, c'est en fait tout l'écosystème qui serait menacé. D'autant plus que la situation pourrait même s'aggraver ces prochaines années, en raison des changements climatiques et de la fonte des glaces, qui facilite de plus en plus le passage des navires de pêche.
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