Un saut sur la Lune pour un peu plus d'un milliard d'euros
07/12/2012 20:03
Vols touristiques prévu d'ici la fin de la décennie
D’anciens hauts responsables de l’agence spatiale américaine (Nasa) ont annoncé jeudi la création d’une société privée qui va, pour la première fois, vendre des vols vers la Lune, y compris à des particuliers.
Un vol aller-retour pour deux passagers avec une promenade sur la Lune coûtera 1,5 milliard de dollars (1,16 milliard d’euros), ont précisé les fondateurs dans un communiqué. » Golden Spike Company est la première entreprise qui prévoit d’offrir de façon régulière des expéditions d’exploration sur la surface de la Lune et ce d’ici la fin de la décennie », ont-ils indiqué.
L’entreprise mise sur l’existence de lanceurs et l’émergence de vaisseaux spatiaux de transport de personnes dans le secteur privé, qui réduiront considérablement les coûts des vols commerciaux d’exploration lunaire, expliquent ces entrepreneurs dont l’annonce intervient à la veille du 40e anniversaire de la dernière mission lunaire Apollo 17.
Les prix proposés sont du même ordre que les budgets déjà consacrés par des pays à des missions robotiques scientifiques lunaires, soulignent-ils.
Golden Spike est créée par des anciens poids lourds du monde spatial. Son PDG est Alan Stern, ex-directeur adjoint de la Nasa pour la science, tandis que le président du conseil d’administration est Gerry Griffin, qui fut directeur des vols durant le programme Apollo et patron du centre spatial Johnson à Houston, dans l’Etat du Texas (sud des Etats-Unis).
La compagnie Virgin Galactic du milliardaire britannique Richard Branson s’était déjà lancée dans le tourisme spatial en proposant des vols à 100 km d’altitude au prix de 200.000 dollars. Les premiers vols de cette compagnie sont prévus pour 2013.
Des chiens apprennent à conduire une voiture en Nouvelle-Zélande
07/12/2012 19:22
Impressionner pour se faire adopter
Des experts néo-zélandais se sont lancés dans une drôle d’expérience en tentant d’apprendre à conduire à des chiens errants. Le résultat est surprenant, il n’aura fallu que huit semaines à ces toutous pour maîtriser les bases de la conduite.
Après cinq semaines d’apprentissage sur une charrette en bois, les trois chiens errants ont tenté l’expérience dans cette véritable voiture. Et ceux-ci ont été d’excellents élèves puisqu’il ne leur aura fallu que trois semaines pour parvenir à faire rouler l’automobile.
L’expérience a été réalisée par une organisation néo-zélandaise de protection des animaux. Celle-ci souhaitait de la sorte prouver que les chiens errants étaient des toutous comme les autres et qu’ils méritaient eux aussi de trouver une place dans un foyer aimant.
« Nous les formons à tout un tas de gestes à effectuer dans une voiture. La première étape consiste à toucher, puis à utiliser sa jambe droite . Jusqu’à présent, ils le font tous les trois », confie Mark Vette, le moniteur des conducteurs canins. « Notre intention est d’impressionner les téléspectateurs pour qu’ils adoptent ces chiens. Nous voulons montrer qu’un chien errant n’est pas un chien de seconde zone et que ceux-ci feraient de super chiens de compagnie ».
Pour sensibiliser davantage la population, les exploits de ces chiens seront diffusés en direct ce lundi à la télévision néo-zélandaise. Une super opportunité pour Porter, Monty et Ginny de montrer ce dont ils sont capables derrière un volant.
Plus fort que les lunettes d'agent secret à rétroviseurs intégrés
Ce prototype, baptisé « FlyViz » et présenté mardi à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), « propose pour la première fois une vision panoramique instantanée, à la fois sur les côtés et le dos, comme une mouche ou un caméléon », résume Anatole Lécuyer, directeur du projet à l’INRIA.
Il ne s’agit pas de « réalité virtuelle » mais bien « d’augmenter le champ de vision naturel de l’être humain à 360 degrés latéralement », souligne M. Lécuyer.
Breveté, le système s’appuie pour l’instant sur des éléments disponibles dans le commerce: une caméra numérique classique, un ordinateur portable et un visiocasque grand public.
Fixée au sommet du casque, la caméra est braquée en l’air, vers un miroir hémisphérique qui lui permet d’acquérir des images sur 360 degrés. C’est comme filmer une « boule de Noël », l’observateur voit tout ce qui se passe autour de lui mais l’image est déformée, explique Jérôme Ardouin, enseignant à l’ESIEA, à l’origine du prototype dans le cadre de sa thèse de doctorat.
L’image doit donc être traitée pour la rendre intelligible et utilisable. Le procédé retenu par les chercheurs est une simple projection sphérique, similaire à celle utilisée par les cartographes pour restituer à plat le globe terrestre.
La scène n’a alors plus qu’à être retransmise sur l’écran du casque: ce qui fait face à l’utilisateur figure au centre de l’écran, sa périphérie s’étalant progressivement vers la gauche et la droite.
La scène située immédiatement derrière lui est quant à elle projetée sur les bords externes de l’image. Le visage d’un individu se tenant dans le dos du porteur du casque est ainsi divisé en deux, moitié gauche sur le bord gauche de l’écran, moitié droite à l’extrémité droite.
Les angles morts disparaissent totalement, avec un délai de transmission de seulement 83 millisecondes, largement suffisant pour permettre à Jérôme Ardouin de franchir une porte à reculons.
Mais « l’image est assez curieuse, il y a évidemment un apprentissage nécessaire pour l’utilisateur », précise Anatole Lécuyer, qui souhaite s’associer à des laboratoires de neurosciences et de psychologie pour tester ce système, avant de développer d’éventuelles applications.
Il pourrait certes être utile dans les domaines de la surveillance ou de la sécurité, permettant par exemple à des sauveteurs de localiser des dangers potentiels. Mais FlyViz est avant tout conçu comme un outil de recherche sur la perception humaine.
« Il faut apprendre à s’en servir, intégrer de nouveaux points de repères, le temps de réaction du porteur est inconnu… Il faut être prudent sur ces applications là », insiste le chercheur.
Le couple a accueilli une petite fille prénommée Agathe
Annoncé dans la presse depuis quelques mois, Nikos Aliagas allait enfin devenir Papa pour la première fois ! C'est chose faite, l'animateur le plus célèbre du PAF est un homme comblé ! Jeudi dans l'après-midi, sa compagne, Tina Grigoriou a donné naissance à une adorable fillette.
Cela faisait longtemps que Nikos Aliagas 43 ans en rêvait et voici un jolie cadeau que lui a fait sa dulcinée juste avant les fêtes de fin d'année. Endossant maintenant le rôle de père, Nikos Aliagas va certainement consacrer un peu plus de temps à sa vie privée qu'à sa carrière mais ne compte pas quitter le petit-écran pour autant.
Nikos Aliagas, animateur sur la radio Europe 1, est enfin papa d'une petite fille ! Pour la première fois de sa vie l'animateur de "The Voice" va connaître les joies d'être parents aux côtés de sa compagne Tina Grigoriou. Rayonnant de bonheur, Nikos Aliagas va pouvoir se consacrer à sa petite fille prénommée Agathe avant de reprendre le chemin des studios télé pour animer la saison 2 de "The Voice".
2012, déjà classée parmi les 10 années les plus chaudes
02/12/2012 03:08
Le réchauffement climatique se poursuit
Les années 2001 à 2011 faisaient déjà partie des plus chaudes jamais enregistrées. Les dix premiers mois de 2012 donnent à penser que cette année sera de la même veine, indiquent les experts de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). En effet, selon l'organisation, la période janvier-octobre 2012 se classe "au 9e rang des plus chaudes jamais observées depuis le début des relevés en 1850". Les informations et chiffres définitifs pour 2012 seront publiés en mars 2013. Mais les spécialistes notent que, depuis avril, la température moyenne ne cesse d’augmenter, "mois après mois".
Ainsi, des températures supérieures à la moyenne ont été enregistrées sur la majeure partie de la planète, en particulier en Amérique du Nord, en Europe méridionale, dans l'ouest et le centre de la Russie et dans le nord-ouest de l'Asie. "Le climat évolue sous nos yeux et continuera de le faire à cause des gaz à effet de serre", a indiqué le Secrétaire général de l'organisation, Michel Jarraud, dans sa déclaration annuelle sur le climat. "La variabilité naturelle du climat est due à des phénomènes comme El Niño et La Niña", mais ces derniers "ne remettent pas en cause la tendance générale au réchauffement sur le long terme imputable" à l'action humaine, selon M. Jarraud.
Cité par l'AFP, il insiste sur le fait que "si rien n'est fait la probabilité des vagues de chaleur, toujours plus intenses par ailleurs, va augmenter. Les pluies seront aussi plus intenses et fréquentes, tout comme les sécheresses". Lors d'une conférence de presse, il a ainsi demandé à ce que "ces informations soient prises en compte à Doha", où se tient actuellement la conférence annuelle sur le climat de l’ONU.
Une fonte de la banquise record
Ce réchauffement, a entraîné une fonte accélérée de la banquise de l'Arctique qui a atteint le 16 septembre son minimum saisonnier : - 3,41 millions de kilomètres carrés, soit l'étendue la plus réduite qui ait été constatée depuis le début des observations par satellite, indique l'OMM. Cela correspond à une fonte de 3,3 millions de km2 (la superficie de l'Inde) soit 49% par rapport à la moyenne des minima saisonniers calculée pour la période 1979-2000. Autant de chiffres qui devraient inciter les dirigeants à prendre des décisions lors de la conférence de Doha.