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Démesure gastronomique 1/2
09/01/2014 02:57
Quelques plats et desserts parmi les plus chers du monde
A l’heure où la crise ronge l’économie mondiale et où des dizaines de millions de personnes souffrent de famine dans le monde, d’autres n’ont plus trop d’idées pour dépenser leur surplus d’argent… Heureusement, certains chefs restaurateurs sont là pour leur venir en aide en composant les plats les plus chers du monde ! Si vous êtes un riche gourmet à court d’inspiration, voilà quelques idées de petites folies à essayer :
Les "Fraises Arnaud" : 3.95 millions de dollars
Le restaurant "Arnaud’s Restaurant" situé en Nouvelle Orléans place la barre vraiment très haute avec ses fraises à près de 4 millions de dollars. Des fraises toutes fraîches préparées au vin rouge, aux épices et citron surmontée d'une boule de glace vanille… La raison d'un tel prix est une bague en or sertie de diamants roses et blancs de 7.09 carats déposée délicatement sur le dessert.
Le gâteau Platinum : 130 000 $
Ce gâteau décoré de colliers de platine a été créé par Nobue Ikara, un pâtissier de renom au Japon, inspiré par les belles femmes comme Rinko Kikuchi et Chie Kumazawa, une façon pour lui de rendre hommage à leur beauté et encourager les femmes à porter davantage de bijoux.
Un burger : 5000 $
A ce prix là, ce sandwich remporte la palme du burger le plus cher au monde. Vendu exclusivement dans le restaurant français Fleur de Lys de l’hôtel Mandalay Bay, à Las Vegas, il faut avoir une sacré faim et un porte monnaie bien rempli pour tenter l’expérience. Tout d’abord, du pain brioché aux truffes, pas de steak, du boeuf de Kobe, meilleure viande au monde (un boeuf nourri à la bière, massé au Saké, et qui écoute les plus grands tubes de musique classique…), le tout surmonté d’un foie gras poêlé, arrosé d’une sauce aux truffes avec un accompagnement de truffes noires et de frites et pour arroser le tout un Château Petrus est compris dans le prix !
La Pizza Royale 007 : 4200 $
Cette pizza est composée de produits les plus nobles, caviar mariné au Dom Perignon, saumon fumé d'Ecosse, homard au cognac, médaillons de chevreuil, jambon cru haut de gamme, vinaigre balsamique et quelques feuilles d'or 24 carats comme garniture.
Sushis les plus chers du monde : 1.978 $
Le Chef Angelito Araneta Jr alias Karat chef créé des sushis uniques à Manille avec des feuilles d’or 24 carats et des petits diamants. Vous ne pourrez manger que 5 sushis, prévu dans la commande pour ce prix.
Un menu japonais à 174 000 euros
Au restaurant Takashimaya de New York. vous pouvez déguster un Oscheriyori, mélange de légumes, de sushis et de sashimis que vous trouveriez dans n’importe quel japonais près de chez vous. Mais il y a une explication presque rationnelle à cette addition vertigineuse : le plat, au sens propre, coûte très cher. L’Oscheriyori est en effet servi dans un plat carré en or massif de 3,3 kg, que le client peut bien sûr ramener chez lui.
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Démesure gastronomique 2/2
09/01/2014 02:27
Le curry le plus cher du monde : 3200 $
Le "Samundri Khazana Curry" de la "Bombay brasserie" de Londres est un poisson au curry accompagné d’ormeau, de crabe, de caviar,d’un homard (dont la coquille est plaquée d’or comestible), de truffes blanches, de morilles et de riz parfumé au safran.
La pizza la plus chère du monde :
La pizza la plus chère du monde se trouve chez "Nino’s Bellissima Pizza", une pizzeria de New York. Elle est constituée d’une base de crème fraîche, de 4 sortes de caviar, d’oeufs de saumon, de queues de homard et de plusieurs sortes de wasabi. Le restaurant qui en vendait plusieurs par semaines n’en vend plus qu’une ou deux par mois… Crise oblige !.
Un hot-dog : 100$
Le Dragon Dog chez DougieDog Hot Dogs amputera votre portefeuille de 100$, mais il promet d'exciter vos papilles gustatives puisque la saucisse Bratwurst de 30 centimètres de longueur est marinée dans le cognac Louis XIII de Rémy Martin, qui a vieilli pendant 100 ans et dont la bouteille se vend 2000 $ l'unité.
Du boeuf Kobe cuit dans une huile d'olive et de truffes ainsi que de la viande de homard, le tout servi avec une sauce épicée, assaisonnent le hot-dog. En raison des saveurs qu'il procure, le Dragon Dog est décrit par ses créateurs comme un «12 pouces de décadence culinaire absolue».
Un bol de soupe de nouilles : 324$
Dans le petit restaurant de 40 places "Niu Ba Ba" situé à Taipei (Taïwan), il existe un bol de ramen à 324 dollars, soit 10 000 dollars taïwanais. Le chef ayant fixé un pareil prix après un sondage réalisé auprès des célébrités locales, il agrémente alors sa soupe de bœuf importé de 4 pays différents qu’il coupe sur mesure. La soupe finale est un mélange de six soupes différentes, chacune distillée à partir d’une partie différente du bœuf.
L'omelette la plus chère du monde :1000$
Au restaurant "Norma’s" situé à New York, l’omelette "Zillion-Dollar Frittata". Elle se résume à des oeufs brouillés, du homard et 10 grammes de caviar d’esturgeon.
Le Le sandwich le plus cher du monde :197$
Disponible au restaurant "The Cliveden's Waldo" à Berkshire (Royaume-Uni). Le "Von Essen Platinum Club Sandwich" se compose de trois étages, contenant le poulet le plus raffiné, du jambon, des oeufs de caille durs et des truffes blanches. Ce sandwich contient près de 2000 calories...
La part de gâteau la plus chère du monde : 1000$
Servi au Palais Ciragan à Istanbul, le "Sultan's Golden Cake" est, pour peu dire, un dessert vraiment spécial… Sa préparation nécessite 72 heures. Il contient des figues, des coings, ainsi que des abricots et poires ayant trempé dans du rhum jamaïcain pendant 2 ans. La garniture est constituée de caramel, de truffes noires et, comme vous l’aviez probablement constaté, de feuilles d’or. Pour résumer, un dessert du genre discret.
L'oeuf poché le plus cher du monde : 100$
Si vous allez au restaurant "Toqueville" de New York, vous pourrez y trouver un oeuf poché, issu d’une poule Araucana. La raison de son prix étant sa généreuse garniture de truffes fraîches du Périgord.
Le plat de pâtes le plus cher du monde : 95$
L’assiette de "Macaronis and cheese" du restaurant Mélisse à Santa Monica en Californie. Le prix surélevé étant une nouvelle fois dû aux truffes : mousse de truffe, beurre de truffe, truffe blanche… Le plat est uniquement servi d’octobre à décembre, la saison de la truffe blanche.
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Le bijou implanté dans l'oeil, une folie esthétique
22/11/2013 23:42
La chirurgie esthétique a trouvé une nouvelle cible : nos yeux
A New-York, Lucy Luckayanko s’est faite implanter un bijou en platine en forme de cœur sur le globe oculaire. C’est le Dr Emil Chynn, directeur médical de "Park Avenue Laser Vision" qui a placé cet implant appelé Safesight, dans l'oeil de la patiente. Il faut compter tout de même 3000$ pour l' opération et 1000$ de plus pour le changer.
Lucy Luckayanko raconte son implantation dans l'oeil, Le docteur a d’abord injecté un anesthésiant dans l’oeil puis il a fait une petite incision pour créer une poche entre la partie sclérotique (blanche) et la partie conjonctive (claire) de l’oeil. Le petit coeur a ensuite été déposé dans la poche et l’opération n’a duré au final que quelques minutes.
D'après le Dr Chynn, cette pratique aurait déjà fait des centaines d'adeptes en Europe et à Los Angeles, mais jamais à New York. Mme Luckayanko était sa première cliente. Même si cela peut paraître effrayant, le Dr Chynn insiste sur le fait que le procédé ne présente pas de risque de cécité. Seul un saignement local ou une infection à traiter aux antibiotiques peuvent se présenter.
Cet un chirurgien hollandais de Richmond EyeAssociates qui aurait inventé ce type d'implantation en 2004.
Pour le Dr Chynn, il ne voit aucun danger pour cette intervention. "C’est un morceau très mince de platine qui est conçu spécialement pour l’insertion sur le dessus de l’œil, cela reste en surface et ne pénètre pas à l'intérieur de l'oeil, il n’y a donc pas de risque de cécité ou autre, dit-il."
Pratique controversée
Dans une déclaration à Fox 5, le corps médical dit qu’il n’a pas suffisamment de recul et de preuves pour étayer l’innocuité ou d'une quelconque valeur thérapeutique pour cette procédure. Il exhorte les consommateurs à la méfiance et les dissuade fermement de suivre cette méthode.
Wayne Bizer, un ophtalmologiste de Ft.. Lauderdale, en Floride, m'est en garde : «Mon inquiétude est que cela peut provoquer des granulomes infectieux sur le corps étranger ou le tissu cicatriciel.
L’implant pourrait également permettre aux bactéries de se tenir en dessous de la conjonctive provoquant une infection grave menaçant la vision ou éventuellement érodent la sclérotique, la partie blanche de l’œil.
Video :
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Une bière fermentée avec de la poussière de météorites lunaires
03/10/2013 23:48
La Celest-jewel-ale
Sortez vos chopes, vous allez découvrir un breuvage d'exception. Tellement incroyable que certains de ses ingrédients ne sont même pas présents sur Terre : la bière à base de poussière de lune.
Un groupe d'amateurs de la ville de Milton, à l'est des États-Unis, a en effet réussi à créer dans la brasserie Dogfish Head située dans le Delaware, à l'est des États-Unis une bière qui tire toute sa force de véritable météorites lunaires.
Produite en faible quantité, la Celest-jewel-ale ("bière/bijoux des cieux", en français) renferme un parfum unique en tout genre, d'après le site de la brasserie.
" Ces pierres qui nous viennent de la lune sont composées de minéraux et de sels, ce qui favorise la fermentation de la levure à bière et ajoute à cette boisson un goût de terre (enfin, de lune) subtil et complexe."
Mais vous vous demandez comment cela est possible. Et bien, les météorites (fournies par la société ILC Dover, qui fabrique des combinaisons pour les astronautes de la Nasa) sont tout simplement réduites en poussière avant d'infuser comme du thé dans la bière blonde de cette brasserie.
Un breuvage qui a de quoi vous faire voir des étoiles, même consommé avec modération.
Il est plutôt amusant d'imaginer le chemin qu'à pu parcourir la météore qui donne à la boisson son parfum si particulier... Ça nous laisse rêveur !
Malheureusement pour ceux qui voudraient la goûter, il faut se rendre aux Etats-Unis, car elle n’est disponible que dans la brasserie qui la produit, à Rehoboth Beach, où elle est uniquement servie au fût, mais c'est toujours moins loin qu'une expédition sur la lune.
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Le premier burger artificiel
08/06/2013 20:01
Le premier burger à la viande artificielle
En ce mois de juin, un burger in vitro sera servi à Londres, pour la bagatelle de 325.000 dollars. Le procédé n’est pas totalement nouveau, mais sa commercialisation est une grande première.
Depuis plusieurs années déjà, des scientifiques s’essaient à créer toutes sortes d’aliments à partir de viande in vitro, c’est-à-dire de viande obtenue par la culture de cellules musculaires en laboratoire. Selon ces scientifiques, cette technique permettrait de subvenir à moindre coût aux besoins alimentaires d’une population grandissante et de plus en plus friande de viande tout en protégeant l’environnement.
Le Docteur Mark Post a souhaité pour sa part passer de l’expérimentation en laboratoire à la réalité de la consommation en faisant déguster son burger de luxe. Développé à partir de cellules musculaires de bœufs cultivés au sein d’un laboratoire, le burger sera servi agrémenté de sel et de poivre pour lui donner un peu de goût. Selon son créateur, il serait “plutôt bon”… A ce prix là, espérons que la viande soit tendre et goûteuse.
L’objectif de cette opération est de pouvoir financer la recherche puis la mise sur le marché de ce type de produits dont l’impact environnemental est sensiblement plus faible que les produits classiques que nous avons l’habitude de trouver dans nos assiettes. Les consommateurs en voudront-ils ? L’avenir nous le dira.
Viande artificielle : une utopie alimentaire ?
Principale source de protéines animales pour l’homme, l’élevage fait l’objet de nombreuses critiques. La « production » d’animaux coûte plus à la planète que celle des végétaux. En dégageant du méthane, les vaches participent au réchauffement de l’atmosphère. On sait aussi que la viande peut être porteuse de nombreuses substances toxiques ou contaminantes (dioxines, pesticides, prions…), et qu’elle est suspectée d’augmenter les risques de cancer. Sans compter les conditions de vie souvent décriées des animaux destinés à l’abattage.
Face à toutes ces préoccupations climatiques, environnementales et éthiques, les nouveaux « écocitoyens » du monde sont incités à diminuer leur consommation de viande. Mais ils pourraient aussi être amenés à se tourner vers une viande entièrement produite en laboratoire. C’est ce qu’ont annoncé les chercheurs de l’équipe de Mark Post, de l’université de Maastricht, au dernier congrès de la Société américaine pour l’avancement des sciences qui s’est tenu à Vancouver.
Des cellules souches à la viande
Certains tissus vivants comme le sang ou les os contiennent des « cellules souches », des cellules capables de se régénérer. Les muscles contiennent également de telles cellules, baptisées « myoblastes ». Dans les années 1990, ces dernières étaient au cœur des recherches pour traiter les patients atteints de maladies musculaires. En leur transférant les myoblastes d’un donneur compatible, un muscle sain se reconstituait. Mais la technique était lourde, comparable à une greffe. Et face à son manque d’efficacité, elle a fini par être abandonnée.
Cependant, à l’université de Maastricht, aux Pays-Bas, des chercheurs ont eu l’idée d’utiliser ces mêmes myoblastes afin d’obtenir directement du muscle, autrement dit de la « viande in vitro » ou encore de la « viande artificielle »…
Prélevés sur un animal mort ou vivant (par biopsie), des extraits de tissu musculaire sont fractionnés, puis placés dans des boîtes de Pétri et recouverts de collagène. Leur milieu nutritif, en l’occurrence du sérum de cheval, est enrichi en facteurs de croissance, en nutriments énergétiques, en acides aminés, en hormones ainsi qu’en antibiotiques et en antifongiques afin d’éviter toute contamination.
Après une semaine d’incubation, les cellules souches se multiplient puis finissent par fusionner. Des dispositifs d’élongation leur permettent de se contracter et de se relâcher afin d’acquérir des caractéristiques similaires à celles des fibres naturelles. Au final : un amas de cellules incolores et insipides, des fibres musculaires, certes, mais sûrement pas de la viande !
Le goût de la viande est-il imitable ?
Jean-François Hoquette, directeur de recherche à l’Unité de Recherches sur les Herbivores de l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), demeure sceptique : « La viande artificielle ne semble pas pour l’instant vouée à de grands développements. D’abord parce que ce qu’il est possible aujourd’hui de produire n’est guère qu’un agglomérat de cellules musculaires, ne ressemblant ni tout à fait à du muscle, ni tout à fait à un steak. D’autre part, parce qu’il est encore moins possible de le produire en très grande quantité pour nourrir des milliards d’êtres humains ! »
Car les fibres musculaires seules ne peuvent donner qu’un tissu sans flaveur, ni jutosité, ni tendreté, ni couleur. Autant de qualités qui caractérisent la viande et sont définies par la présence, au sein du tissu de fibres musculaires, d’adipocytes, de capillaires sanguins et d’une trame conjonctive… Sans tous ces éléments, pas de viande saignante ou à point !
Autre point essentiel, cette viande de laboratoire manque de maturation. En effet, sitôt morts, les muscles d’un animal deviennent rigides. Et la viande met un certain temps avant de pouvoir être consommée : la « maturation » de la viande (ou attendrissage) dure habituellement plusieurs jours ou semaines chez le bovin, le temps que l’acide lactique et les enzymes musculaires parviennent à attendrir la viande afin de la rendre comestible… une biochimie subtile, qui dépend de l’évolution du pH de la viande et de la température de refroidissement de la carcasse, et qui va également influer sur le goût de la viande.
Autre point essentiel, cette viande de laboratoire manque de maturation. En effet, sitôt morts, les muscles d’un animal deviennent rigides. Et la viande met un certain temps avant de pouvoir être consommée : la « maturation » de la viande (ou attendrissage) dure habituellement plusieurs jours ou semaines chez le bovin, le temps que l’acide lactique et les enzymes musculaires parviennent à attendrir la viande afin de la rendre comestible… une biochimie subtile, qui dépend de l’évolution du pH de la viande et de la température de refroidissement de la carcasse, et qui va également influer sur le goût de la viande.
Un steak durable ?
Pour pouvoir fabriquer de la viande synthétique, il est nécessaire de disposer… d’animaux, morts ou vifs, car l’approvisionnement en cellules souches musculaires impose de disposer de muscles d’animaux à biopsier. Bien sûr, à terme, la production de viande artificielle pourrait passer par des cellules souches embryonnaires, reproductibles à l’infini qui, parce qu’elles sont totipotentes, peuvent se différencier en tout type de cellules. Mais pour l'heure, aucun chercheur ne sait comment fabriquer un steak en dirigeant la prolifération infinie de ces cellules souches embryonnaires, prolifération qui risque par ailleurs d’être précurseur de cancer.
Malgré tout, la viande synthétique suscite l’engouement du gouvernement néerlandais qui a alloué à l’équipe de Mark Post la somme de 2 millions de dollars dès 2005 pour mener à bien ses recherches. Un financement complété cette année par une subvention de 330 000 dollars provenant d'un donateur anonyme.
Au final, il n'est pas sûr que la production de viande synthétique soit économiquement rentable. Ni que son empreinte écologique soit moindre, les usines de biotechnologie dépensant aussi de l’énergie pour fonctionner. L’association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) a pour sa part promis en 2008 1 million de dollars à la première équipe qui parviendrait à mettre au point une viande synthétique indistinguable d’une vraie viande, d’ici le 30 juin 2012. Une somme que l’organisation pensait ne jamais avoir à débourser tant la viande synthétique semblait en 2008 relever de la science-fiction. Il n’en est plus de même aujourd’hui, même si, en l’état actuel des recherches, la viande in vitro est loin d’être consommable : bourrée d’antibiotiques et d’hormones, aucun consommateur soucieux de sa santé ne pourrait en vouloir...
Moins chère que la viande d'élevage ?
Sans même prendre en compte le coût de construction des laboratoires ni le coût du travail des chercheurs qui y travailleront, des estimations (*) ont tenté de chiffrer le coût de production de la viande synthétique. Selon ces estimations, 1 tonne de substrat permettrait d’obtenir 193 kg de viande in vitro. Le coût de la tonne de viande synthétique pourrait ainsi avoisiner les 3000 à 3500 euros… À titre de comparaison, le coût de production d’une tonne de viande de poulet de batterie est près de deux fois moindre (1880 €).
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