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Le Temps qui passe !
01/05/2007 18:44
Le temps qui passe
Tu les comptes, ces heures ? Moi, je les connais par cœur. Puis je les oublie. Trop nombreuses, elles m'ennuient.
Tu les entends, ces secondes ? Je les écoute ces ondes. Puis elles disparaissent, perdues dans un bruit sourd continu.
Tu les sens, ces années ? Moi, je les as déjà oubliées. Puis elles reviennent d'un coup et dans mon cœur font des trous.
Tu les vois, ces minutes ? Je les accompagne dans leur chute Puis à nouveau, elles recommencent Moi, je reste en bas et je pense :
Le temps entre mes doigts s'amuse. Toujours masqué, souvent il abuse. Se jouant de mon âme pour son bon usage il est le plus fort et c'est bien de son âge.
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Ardent désir
01/05/2007 17:40
Ardent désir
L’eau coule de source, ta voix aussi Limpide et douce, pleine de vie Sans qu’on m’y pousse, moi je la suis Elle suit son cours, je cours aussi
Fidèle à son lit, malgré tous ses méandres Ta belle voix se lit, comme les mots les plus tendres Et quand elle sourit, je ne peux que m’éprendre Tant ce qu’elle me dit, c’est ce que j’aime entendre
Comme l’eau qui traverse, et nourrit la campagne Ta voix me caresse, me ravit et me gagne Ton onde ma déesse, me fout l’âme en pagaille Et je cède à l’ivresse, de ton meilleur champagne
Parfaite est ta cambrure , quand sur moi tu te penches Que ruisselle ta voix pure, en gouttes que je mange La saveur d’un fruit mûr, au goût subtil, étrange Ce parfum, je le jure, est bien celui d’un ange
De toutes les parures, la rivière de diamants Est la seule assez pure, pour toi voix que j’entends Me dire dans un murmure, quand revient le printemps Faisons que l’Amour dure, entre nous tout le temps
Oui coule encore, pour que jamais ne passe Cette envie qu’a mon corps, d’être pris dans ta nasse Vocales sont les cordes, des filets qui m’enlacent En notes qui s’accordent, et qui jamais ne me lassent
Cette eau-là quand elle manque, c’est un lac qui se vide Une telle voix absente, laisse mes terres arides Comme l’herbe jaunissante, sous la chaleur torride Je supplie, je demande, qu’il en pleuve au plus vite
Et l’eau tombe du ciel, en quête d’océan Moi je monte au ciel, à chacun de tes accents Je savoure ce miel, qui me chauffe en dedans Tous ces éclats de rire, je les mords à pleine dents
L’eau coule de source, ta voix aussi Limpide et douce, pleine de vie Et sans qu’on m’y pousse, moi je la suis Elle suit son cours… je cours aussi.....
Pierre-Alain Gogniat
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Rappelle-toi !
26/04/2007 16:24
Rappelle-toi
Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive Ouvre au Soleil son palais enchanté ; Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive Passe en rêvant sous son voile argenté
A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite, Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite, Ecoute au fond des bois Murmurer une voix : Rappelle-toi

Rappelle-toi, lorsque les destinées M'auront de toi pour jamais séparé, Quand le chagrin, l'exil et les années Auront flétri ce cur désespéré ;

Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême ! L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime. Tant que mon coeur battra, Toujours il te dira : Rappelle-toi

Rappelle-toi, quand sous la froide terre Mon coeur brisé pour toujours dormira ; Rappelle-toi, quand la fleur solitaire Sur mon tombeau doucement s'ouvrira.

Je ne te verrai plus , mais mon âme immortelle Reviendra près de toi comme une sur fidèle. Ecoute, dans la nuit, Une voix qui gémit : Rappelle-toi
Alfred de Musset
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Nous !
24/04/2007 02:48
Nous
Te rencontrer enfin, naître sous ton regard, Patienter sur tes lèvres, lutter contre la fièvre
Ma main se retire, et mon corps hésite, Mais mon cour palpitant, demande que tu poursuives

On sculpte notre plaisir, sous nos mains nous sommes argile Et dans l'alcôve scintille le rubis de notre désir
De ta langue subtile, tu parcours l'inconnu Et sous tes caresses divines, mon corps s'émoustille
De tes mains virtuoses, notre danse tu composes Tout au long de mon corps, qui te chante, vibrato !

L'air se raréfie, torride est l'atmosphère, Ta chair me défie, mon Dieu, quel Enfer
Mais la raison nous arrête, ô pauvres criminels, Et dans tes bras je me meurs, de tant de désirs charnels.
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Un homme, une femme
24/04/2007 02:43
Un homme, une femme
Dans l'obscurité, un homme, une femme, A la seule lueur d'une flamme... Un bel instant de tendresse, Où se mêlent silence et caresses... Lorsque, soudainement, les gestes s'affolent, Dans ce monde toujours sans paroles...
Les lèvres se rapprochent doucement, Se touchent et se séparent furtivement... Enfin, un long baiser brûlant, Et l'atmosphère se fait volcan... Les corps brûlants s'enflamment, De ses bras, l'homme serre la femme,
Et les membres s'entrelacent, Ne laissant plus aucune place A la moindre petite bulle d'air... Il n'y a plus de repères, Et les âmes s'envolent au paradis, Tandis que les corps restent dans la nuit...
Puis, le moment magique et sans fin Où les êtres ne forment plus qu'un... Les secondes se perdent dans le temps Les corps s'enlacent profondément, Jusqu'à la phase finale, Où le monde devient l'extase totale !
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