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La biche
12/08/2007 03:06
La biche
La biche brame au clair de lune Et pleure à se fondre les yeux : Son petit faon délicieux A disparu dans la nuit brune.

Pour raconter son infortune A la forêt de ses aïeux, La biche brame au clair de lune Et pleure à se fondre les yeux.

Mais aucune réponse, aucune, A ses longs appels anxieux ! Et le cou tendu vers les cieux, Folle d'amour et de rancune, La biche brame au clair de lune...
Maurice Rollinat
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Pardon mon Amour
12/08/2007 02:54
Pardon mon Amour
Pardonne-moi, ô mon Amour, Si mes yeux pleins de toi ne te voient pas encore, Si je m'éveille en ta splendeur, Sans la comprendre, comme une fleur S'éveille dans l'aurore.
Pardonne-moi si mes yeux aujourd'hui Ne te distinguent de la lumière, S'ils ne séparent ton sourire De leurs pleurs éblouis.

Paronne-moi, si je t'écoute Sans t'entendre, et ne sais pas Si c'est toi, mon amour, qui parles, Ou mon coeur qui gémit tout bas;
Pardonne-moi, si tes paroles Autour de mes oreilles volent, Comme des chants dans les airs bleus, Ou l'aile du vent dans mes cheveux.

Pardonne-moi, si je te touche Dans le soleil, ou si ma bouche En souriant, sans le savoir, T'atteint dans le fraîcheur du soir;
Pardonne-moi, si je crois être Près de toi-même où tu n'es pas, Si je te cherche, lorsque peut-être C'est toi qui reposes dans mes bras.
Charles Van Lerberghe
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L'Amour
11/08/2007 21:49
L'Amour
Passer ses jours à désirer, Sans trop savoir ce qu’on désire ; Au même instant rire et pleurer, Sans raison de pleurer et sans raison de rire ;
Redouter le matin et le soir souhaiter

D’avoir toujours droit de se plaindre, Craindre quand on doit se flatter, Et se flatter quand on doit craindre ; Adorer, haïr son tourment ; A la fois s’effrayer, se jouer des entraves ;

Glisser légèrement sur les affaires graves, Pour traiter un rien gravement, Se montrer tour à tour dissimulé, sincère, Timide, audacieux, crédule, méfiant ; Trembler en tout sacrifiant,

De n’en point encore assez faire ; Soupçonner les amis qu’on devrait estimer ; Etre le jour, la nuit, en guerre avec soi-même ; Voilà ce qu’on se plaint de sentir quand on aime, Et de ne plus sentir quand on cesse d’aimer.
Adélaïde Dufrénoy
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Souvenir
11/08/2007 20:59

L'Amour
Je me souviens de notre premier baiser... Quand dans tes bras tu m'as serrée Et que tes lèvres, sur les miennes se sont posées. Nous étions à la gare, sur le quai Et autour de nous, le temps s'est arrêté. C'était notre premier baiser.
Je me souviens de chaque instant partagé... Des premiers sourires que tu m'as donné Et des premières larmes que tu as versé. De tes yeux qui brillaient quand tu me regardais Tes yeux si beaux, si bleus, C'était des moments merveilleux.
Je me souviens de l'étreinte de nos deux corps... Quand pour la première fois, tu es entré en moi, Toute cette chaleur et le battement de nos coeurs, Mon corps ne faisait qu'un avec toi Et tes caresses étaient plus douces que du velours. C'était notre première nuit d'amour.
Je me souviens de notre dernier baiser... On s'est quitté là où l'on s'est retrouvés. Une épreuve difficile à surmonter Lorsque, loin de moi, le train t'as emporté, Tous les deux, toutes les larmes que nous avons versé. C'était notre dernier baiser...
Je me souviens que tout cela fait partie du passé... Mais je sais que bientôt, nous allons nous retrouver Que je vais encore goûter à la douceur de tes baisers, Que mes mains pourront de nouveau te caresser Et que dans tes bras, tu pourras m'enlacer. Ce sera le début d'un bonheur parfait.

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Le mysticisme du fantasme
07/08/2007 04:04

Ô toi, somptueuse déesse hérétique, Hétérodoxe, qui fait fi de toutes doctrines Qui préfère adhérer à Kant et sa raison Que j'aime la femme dissidente et ses traditions,
Me plonger dans son océan de volupté, Loin de toute disgrâce, beauté pure et libérée. Son corps, vertueux et débordant d'innocence Qui glacerait les réfractaires sans fer-de-lance
Prônant la sédition, mimant l'insurrection Eternel envoûtement, "exit guérison" ! Maléfice, présent dans ma docimasie Tes courbes rappellent mon déviationnisme

D'où viens-tu ? Sors-tu de l'immensité des morts ? Viens-tu subir ta rédemption ? Gagner l'essor ? Tes hanches, sucrées, évoquent le bruit de la pluie Qui coulent sur les feuilles, font oublier l'ennui.
Le Diable te fait le fruit de la tentation, Telle la fougue des chasseurs alpins typique Tes yeux, flots impétueux, rendent frénétique
Un idéal, même fantasmatique, mon limon, Je suis cet escalier que tu soutiens, martyr Tu meurs, les marches s'effondrent, je fuis et pire…

Richard B.
Merci mon ami pour ton si joli poême
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