
Ô toi, somptueuse déesse hérétique,
Hétérodoxe, qui fait fi de toutes doctrines
Qui préfère adhérer à Kant et sa raison
Que j'aime la femme dissidente et ses traditions,
Me plonger dans son océan de volupté,
Loin de toute disgrâce, beauté pure et libérée.
Son corps, vertueux et débordant d'innocence
Qui glacerait les réfractaires sans fer-de-lance
Prônant la sédition, mimant l'insurrection
Eternel envoûtement, "exit guérison" !
Maléfice, présent dans ma docimasie
Tes courbes rappellent mon déviationnisme

D'où viens-tu ? Sors-tu de l'immensité des morts ?
Viens-tu subir ta rédemption ? Gagner l'essor ?
Tes hanches, sucrées, évoquent le bruit de la pluie
Qui coulent sur les feuilles, font oublier l'ennui.
Le Diable te fait le fruit de la tentation,
Telle la fougue des chasseurs alpins typique
Tes yeux, flots impétueux, rendent frénétique
Un idéal, même fantasmatique, mon limon,
Je suis cet escalier que tu soutiens, martyr
Tu meurs, les marches s'effondrent, je fuis et pire…

Richard B.
Merci mon ami pour ton si joli poême