Te rencontrer enfin, naître sous ton regard,
Patienter sur tes lèvres, lutter contre la fièvre
Ma main se retire, et mon corps hésite,
Mais mon cour palpitant, demande que tu poursuives

On sculpte notre plaisir, sous nos mains nous sommes argile
Et dans l'alcôve scintille le rubis de notre désir
De ta langue subtile, tu parcours l'inconnu
Et sous tes caresses divines, mon corps s'émoustille
De tes mains virtuoses, notre danse tu composes
Tout au long de mon corps, qui te chante, vibrato !

L'air se raréfie, torride est l'atmosphère,
Ta chair me défie, mon Dieu, quel Enfer
Mais la raison nous arrête, ô pauvres criminels,
Et dans tes bras je me meurs, de tant de désirs charnels.