Poser des piercings ou faire tatouer son chien ou son chat, une stupide cruauté de plus
Révolu le temps des huiles sur toile dans son séjour, les œuvres d’art de notre temps vivent, grouinent et embaument vos intérieurs. Certaines personnes ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer au détriment du bien-être des animaux et de leur santé.
Les risques liés au piercing peuvent provoquer localement une infection et des douleurs importantes pour l'animal, la présence de corps étranger au niveau des oreilles peuvent causer une réaction de grattage qui risque d'aboutir à l'arrachage des piercings avec des complications parfois irréversibles.
Cette pratique est punissable car elle est assimilée à de la maltraitance envers les animaux selon l'article 521-1 du code pénal :
" Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende."
De l'Art enfin… seulement si on est un fervent amateur de Wim Delvoye, ce plasticien belge que beaucoup connaissent pour sa phénoménale « machine à caca » de l’an 2000 (Cloaca), un engin producteur d’excréments aussi déroutant que dégoûtant. Avec Art Farm, son récent projet de créer une « ferme artistique » (pour parler en français), il détruit les codes en triturant des cochons, qu’il signe à la manière calligraphique d’un Walt Disney (ses initiales étant les mêmes) dans le but d’en faire de véritables « œuvres d’art ».
Delvoye décide de prendre l’animal comme cobaye et symbole d’un capitalisme naissant lorsque, lorsqu’au cours d’une conversation avec un de ses amis cubains, ce dernier lui annonce que Fidel Castro a décidé de « libéraliser le régime » en concédant à chaque foyer le droit de posséder un porcelet. Pour l’artiste, le cochon comme l’œuvre est synonyme d’enrichissement personnel, une sculpture vivante et source de richesses. Les porcelets peints de Delvoye dénoncent une société trop ancrée dans un système capitaliste. Comme moyen de protestation sociale, on a quand même vu mieux.
Art et génétique, curieux mélange que celui de Delvoye, qui ne cache pas son intérêt pour les sciences et les théories Darwinistes, ainsi que son enthousiasme face aux progrès actuels de la génétique. C’est dans un atelier indien, à Beijing, que ces pauvres petits gorets passent sur le billard, sous les mains gantées de quelques hommes et femmes qui incrustent au stylet l’encre noire ou colorée du tatouage. Après des heures d’opération dans des conditions insalubres, les gorets mutilés ressortent décorés à en faire pâlir Etienne Dumont (ce journaliste culturel connu pour s’être fait tatoué intégralement le corps). Si tout cela paraît drôle en perspective, c’est finalement un projet artistique d’une cruauté gratuite, à tel point qu’on se prendrait presque de compassion pour ces petites bêtes qui pourtant en répugnent beaucoup. L’homme a parfois de bien curieuses occupations, n’en déplaisent aux pseudo-chirurgiens qui appliquent à la lettre le projet de l’artiste, ils n’ont pas l’air de peser la barbarie de leurs actes.
Sa conception de l’art contemporain, Delvoye la définit ainsi :
« Je montre au monde des œuvres qui sont tellement vivantes qu’elles doivent être vaccinées… Ça vit, ça bouge, ça va mourir. Tout est réel. L’art vivant, c’est plus intéressant que l’art empaillé ».
Certes, quitte à arborer son jardin d’un « pig-design », autant éviter d’avoir pour décor un cadavre de porc … Vivant ou pas, le cochon de Delvoye est soi-disant une œuvre d’art dénonciatrice face à une société trop cantonnée à des critères académiques. Cruella paraîtrait presque has-been dans son manteau de dalmatiens : la peau de cochon, c’est tellement plus « in » !
Mécontent d'une amende, il paie avec des billets pliés en forme de cochon
Mécontent d’avoir été collé pour une infraction mineure sur la route, un Américain a plié les 137 billets de sa douloureuse en petits cochons.
Mise en ligne cette semaine, la vidéo du paiement cash de celui qui se fait appeler «Bacon Moose » a déjà été vue plus de 130 000 fois. On y voit l’automobiliste se rendre à un guichet avec deux cartons remplis de billets pliés en petits cochons de chez Dunkin Donuts, pour s’acquitter de son dû. Le caissier, évidemment surpris, ne semble pas immédiatement gouter l’humour du trublion, puisqu’il se met immédiatement à lui expliquer, plutôt sèchement, que chaque billet devra être déplié pour qu’il rentre en matière. Il faut préciser qu’en anglais on insulte les policiers en les traitant non pas de «poulets» mais de «cochons».
Quelque peu décontenancé par l’insistance du provocateur, le guichetier finit par appeler son responsable, qui annonce à son tour que l’amende ne pourra pas être payée en origamis. Amusé, ce dernier finit toutefois par admettre que la douce provocation de «Bacon Moose» est plutôt sympa. On le voit d’ailleurs prendre une photo de l’œuvre, un peu plus tard, pendant que l’auteur déplie les dollars. Même le caissier, du genre pataud et bougon, y va de son propre cliché à la fin de la vidéo.
Selon «l’artiste», il ne lui a fallu que trois minutes pour déplier les billets. Et huit minutes au responsable du guichet pour les compter...
Arnold Schwarzenegger a défendu la politique de rigueur de François Hollande
Une déclaration d'Arnold Schwarzenegger, acteur et ex-gouverneur de Californie, soutenant la rigueur budgétaire mise en œuvre par François Hollande, a suscité samedi l'inquiétude ironique du Parti communiste, qui y a vu "un bien mauvais film".
Lors d'une présentation, vendredi à Paris, de son autobiographie "Total Recall", Arnold Schwarzenegger a pris fait et cause pour la politique de rigueur budgétaire du président François Hollande, soulignant qu'à défaut, la France irait "dans la même direction que les Etats-Unis".
Le déficit américain a augmenté de plusieurs milliers de milliards de dollars sous les présidences du démocrate Barack Obama et de son prédécesseur républicain George W. Bush, a dit l'acteur. "Les gens refusent de vivre avec leurs moyens", a déploré l'ancien "Monsieur Univers" originaire d'Autriche.
"François Hollande sera-t-il sensible aux encouragements de Conan le Barbare qui, durant son mandat à la tête de la Californie, a en effet tout détruit sur son passage ?", demande le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles, dans un communiqué.
"Terminator soutient Hollande. Schwarzy en agent de communication de la politique gouvernementale : un bien mauvais film... On veut bien en changer avec, par exemple, " les raisins de la colère ". "A voir et revoir...", ajoute-t-il.