L'entourage du roi de la pop est décidé à faire payer AEG Live, pour négligence dans le recrutement du Dr Conrad Murray
40 milliards de dollars. C'est la somme réclamée à la société de production AEG Live par la mère de Michael Jackson, Katherine et ses trois enfants Blanket, Paris et Prince, selon le site TMZ, relayé par Le Point. Le promoteur est attaqué en justice par la famille pour négligence dans le recrutement et la supervision du Dr. Conrad Murray, condamné pour homicide involontaire après la mort du chanteur en 2009, alors âgé de 50 ans.
Cette information fait suite aux révélations de CNN début mars, qui publiait des courriers électroniques internes à AEG Live, racontant la pression que devait exercer le médecin sur la star, à une semaine du début de sa tournée «This is it».
Dans ce montant faramineux demandé par l'entourage de Michael Jackson, environ sept milliards seraient destinés à compenser les bénéfices que le roi de la pop aurait dû toucher avec la série de concerts programmée avant son décès.
Pour rappel, la famille du chanteur avait abandonné en janvier 2012 une action en justice qui visait à obtenir des dommages et intérêts du Dr Conrad Murray. La défense du Dr Murray avait avoué que le médecin n'avait pas d'argent.
Conrad Murray ne témoignera pas
Selon la mère de Michael Jackson, AEG Live est entièrement responsable de la mort de son fils puisque la société de production a recruté et supervisé le docteur Conrad Murray, dont le puissant anesthésiant avait été fatal au chanteur.
De son côté, le promoteur a jugé «absurde» et «irrationnel» le montant demandé par la famille, expliquant que la carrière du King of Pop était sur la pente descendante juste avant sa mort et que son état de santé était fragile. Une discussion entre les deux parties débutera le 2 avril, date du début du procès. Le docteur Murray a d’ores et déjà fait savoir qu’il refuserait de témoigner.
Dans un communiqué envoyé à la famille Jackson et relaté par CNN, il explique que s'il est appelé à comparaître, il invoquera le cinquième amendement, qui concerne le droit de ne pas s'incriminer soi-même.