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    Nuages : les cumulonimbus sont des nids à bactéries

    01/02/2013 23:47

    Nuages : les cumulonimbus sont des nids à bactéries


    Certaines bactéries participeraient même aux processus qui créent la pluie

    Les nuages ont beau semblé être de grosses masses de coton immaculé, ils sont loin d'être dénués de toutes saletés. Ils abritent même de nombreuses bactéries. C'est ce qu'explique une toute nouvelle étude publiée la semaine dernière dans la revue PLoS One. Mais il faut l'avouer, la découverte ne date pas d'hier. En effet, par le passé, des chercheurs avaient déjà trouvé des bactéries dans les nuages situés au-dessus de sommet de montagne.

    Des micro-organismes avaient même été dénichés jusqu’à 40 km au-dessus du sol, poussant les chercheurs à supposer qu'ils étaient capables de survivre dans l’espace. Pour en savoir plus sur cette population microbienne, des chercheurs danois ont donc prolongé les travaux. Plus précisément, ils ont cherché à savoir si les bactéries pouvaient vivre dans les violents cumulonimbus qui planent au-dessus de la Terre. Pour cela, Tina Santl Temkiv et ses collègues ont étudié 42 grêlons qui se sont formés dans une tempête apparue au-dessus de Ljubljana en Slovénie, en mai 2009.

    Après avoir délicatement ôté la couche supérieure des grêlons et les avoir stérilisés, ils ont analysé leur composition chimique. Les scientifiques ont alors constaté que ces structures recelaient des milliers de composés organiques, au moins autant que dans une rivière. Ajouté à cela, ils ont également déterminé la présence de plusieurs espèces de bactéries qui sont habituellement retrouvées dans des plantes et qui ont montré des propriétés fascinantes. Certaines espèces produisent ainsi un pigment rosé qui les protège du rayonnement ultraviolet qui devrait normalement les détruire.

    Photo

     

    Des bactéries qui favorisent les intempéries ?

    D'autres agissent comme des "nucléateurs de glace", autrement dit comme des graines qui induisent la formation de cristaux de glace. Lorsque ces derniers sont suffisamment grands, ils précipitent alors sous forme de pluie ou de neige, en fonction de la température. Avec ces résultats, l’étude suggère que ces bactéries pourraient influencer directement les conditions météorologiques sur Terre. Certaines de ces espèces bactériennes "pourraient croître dans les nuages, se multiplier et ainsi modifier la chimie des nuages mais également indirectement, celle de l’atmosphère", a indiqué Tina Santl Temkiv à LiveScience.

    "Ces cumulo-nimbus sont des phénomènes relativement violents. Ils aspirent de colossales quantités d’air et c’est probablement de cette façon que les bactéries se retrouvent dans les nuages", a t-elle précisé ajoutant que des courants d’air ascendants pourraient favoriser cette colonisation bactérienne des nuages. Mais ce phénomène pourrait surtout permettre de relier des écosystèmes normalement distants et fournir par là-même un vrai avantage aux bactéries transportées.

    En colonisant les nuages puis les grêlons, elles se retrouvent de nouveau au sol, là où elles vivent habituellement mais loin de l'endroit où elles ont été prélevées. Un mode de dispersion qui doit être prise en compte pour les études d'épidémiologie et d'écologie microbienne, d'après les spécialistes.






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