Ce concept est né de l'imagination fantasque d'une restauratrice néo-zélandaise, Tracy Collins, et a été conçu par un cabinet d'architecte Pacific Environment. Le restaurant, structure ouverte en bois, véritable puits de lumière, offre une vue panoramique exceptionnelle. A la tombée de la nuit, le restaurant devient un cocon lumineux et offre un spectacle féerique fascinant.

Elle a rêvé, imaginé et fait construire ce restaurant dans un séquoia. The Yellow Tree House est un cocon / chrysalide de 10 mètres, perché à 12 mètres de hauteur, une expérience gastronomique unique dans un lieu enchanteur et exceptionnel.

Une forme ovale organique ouverte sur la nature, qui a la particularité d'être comme une lanterne, un véritable phare dans la nuit pour ce restaurant insolite terminé début 2009. C'est par une rampe d'accès de 60 mètres de long qu'accèdent les convives.

La vision est surréaliste : est-ce un cocon, une lanterne, un nid surdimensionné peut-être, perché à dix mètres du sol ? Au nord d'Auckland, cette construction de bois lamellé évoque une suspension des années 1970. Le "Yellow treehouse restaurant" est né d'un pari fou : celui de Tracey Collins, jeune restauratrice néo-zélandaise, et des Pages Jaunes locales.

Leur campagne publicitaire assurait que "tout était possible avec les pages jaunes", et Tracey les a mis au défi. Devenu mécène du projet, le service de renseignements a également "fourni" chacun des prestataires ayant mis la main à la pâte.

L'aventure a été filmée pas à pas, transformée en un feuilleton publicitaire façon télé-réalité qui a captivé le public. La personnalité haute en couleurs de la télégénique Tracey (qui avait précédemment animé une émission de télévision) a certainement servi la promotion du projet.

C'est le cabinet d'architecture Pacific environments qui a réalisé l'extravagante "cabane", en pin et peuplier, haute de 12 mètres, pour un diamètre légèrement inférieur. Le Yellow treehouse restaurant, perché dans les cimes, peut simultanément accueillir 18 convives : trop peu au goût des Néo-Zélandais, qui se pressent pour avoir la chance d'y dîner ou d'y prendre le thé.
