Quand au petit matin, près de toi je m’éveille
Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie
Et ton ardeur liée à ma douce folie
Ravive notre amour à nul autre pareil

Nos lendemains brodés au coton de nos veilles
Nous parent des saisons légères d’organdi
Quand au petit matin, près de toi je m’éveille
Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie

Tu fleuris mon jardin d’éternelles merveilles
D’effluves rubanés, jasmins et myosotis
J’auréole ton cœur d’une salsepareille
Et l’ambre de rosée mouvante à ton soleil
Quand au petit matin, près de toi je m’éveille.