Le 25 juin 2009, Michael Jackson décédait d'une surdose médicamenteuse, notamment une injection de l'anesthésiant nommé Propofol, qui a provoqué un arrêt cardiaque. Cinq mois après, les circonstances exactes de sa mort ne sont pas encore déterminées. Le passé médical de la star, dépendante à de nombreux médicaments depuis longtemps et le poids de son entourage médical n'ont pas facilité le travail des autorités qui a toutefois qualifié ce décès d'homicide dû à une intoxication au propofol.
Toutefois, la responsabilité de son médecin personnel Conrad Murray (photo ci-dessous), engagé à temps plein pour le suivre durant la préparation des concerts à Londres en juillet 2009, fait de moins en moins de doute. La Drug Enforcement Administration (DEA), service fédéral de police spécialisé dans la lutte contre les stupéfiants, associé avec les autorités du Texas, continue d'enquêter sur le médecin.

Murray a déjà fait l'objet de perquisitions à son domicile et dans ses bureaux et désormais des documents officiels rendus publics le 28 novembre à Las Vegas détaillent son rôle lors du décès. Le jour de sa mort, Conrad Murray venait de lui administrer une dose de cet anesthésiant puissant normalement toujours utilisé dans un cadre hospitalier, le propofol, que le médecin s'était lui-même procuré. Il aurait attendu plus d'une heure avant d'appeler les secours et n'a pas tenté de le réanimer puisqu'au moment où Murray affirmait avoir tenter de faire respirer son patient, il était en vérité au téléphone pendant tout ce temps, comme l'indique son relevé des appels téléphoniques. S'il a avoué avoir administré le propofol, il a menti sur ses agissements...
Il a par ailleurs refusé de signer le certificat de décès du chanteur, ce qui a été fait par LaToya Jackson, et a disparu pendant un moment, empêchant les autorités de le questionner juste après la mort de MJ. Les soupçons s'accumulent et la famille du défunt, sa mère Katherine et sa soeur Janet en première ligne, souhaitent fermement le poursuivre en justice pour l'empêcher d'exercer. Il faudra pourtant qu'elles soient patientes car le profil médical de la star va demander l'étude approfondie d'experts médicaux et cela risque de prendre plusieurs mois. Il se pourrait même qu'il ne soit jamais poursuivi s'il peut prouver qu'il agissait sur ordre de la star.

Pendant ce temps, Murrray peut même continuer à exercer et même prescrire... du propofol ! Comme l'indique le site TMZ.com, il n'a aucune interdiction à exercer et c'est ce qu'il fait à Houston en tant que cardiologue. Son avocat Ed Chernoff a précisé qu'il voulait reprendre du service soi-disant pour aider les patients dans le besoin, mais plus certainement par manque d'argent, lui qui a fait face à de nombreux ennuis financiers qui l'empêchent même de payer une pension à ses enfants... C'est donc ce qu'il a fait depuis le 20 novembre mais il n'a toutefois pas pu soigner ses patients à Las Vegas car la réouverture de sa clinique lui aurait coûté trop cher. D'une manière générale, Murray n'a peur de rien, ni d'exercer de nouveau, ni de réclamer à AEG, société organisatrice des concerts londoniens et annulés de MJ, de l'argent pour ses "services" ! Il considère que tout le temps qu'il a été embauché par eux auprés de MJ, c'est dû...
Si Michael Jackson doit se retourner dans sa tombe à voir tout ce tapage sur les circonstances de sa mort, il serait par contre heureux de voir le succès du documentaire sur les répétitions de ses concerts prévus à Londres, This Is It. Ce soir, son parcours au cinéma prend fin en France et a récolté partout dans le monde 240 millions de dollars et plus de 1,5 millions de spectateurs dans l'Hexagone. Le 1er mars, cette oeuvre réalisée par Kenny Ortega sera disponible en dvd et Blu-Ray avec en plus deux documentaires sur la préparation du spectacle et des clips. Les Américains sont un peu plus chanceux car le Michael Jackson's This Is It sera en vente dès le 26 janvier sur leur continent. Nouveaux records de ventes à prévoir !
