Les tensions familiales ne s'estompent pas chez les Jackson. La famille nombreuse ne parvient pas à se mettre d'accord sur l'endroit où sera inhumé le corps de Michael Jackson.

Depuis mardi, les versions concernant l'enterrement du roi de la pop ne cessent de se contredire. Selon une nouvelle source, il semblerait que Michael Jackson n'ait pas encore été inhumé. Le clan Jackson se déchirerait quant à la dernière demeure de Michael. Sa dépouille aurait donc été temporairement déposée dans un mausolée du cimétière de Forest Lawn où s'était déroulée la cérémonie privée, ce mardi.

D'après ce témoin, Joe Jackson, le père de la star et Jermaine, l'un de ses nombreux frères auraient décidé d'enterrer Michael à Neverland, une décision à laquelle s'oppose le reste du clan pour la simple et bonne raison que Michael avait décidé de ne plus jamais y mettre les pieds après ses ennuis judiciaires.

En attendant, la situation est insupportable pour la maman du chanteur. "Que Michael ne soit pas encore inhumé attriste Katherine" confie la source qui précise que Michael Jackson repose à la crypte de Gordy au cimetière Forest Lawn.

 

 

 

Les enquêteurs chargés d'investiguer sur la mort de Michael Jackson attendent les résultats définitifs de l'autopsie pour décider de poursuivre leur travail dans la direction d'un homicide ou d'une overdose accidentelle, a déclaré vendredi William Bratton, le chef de la police de Los Angeles.

"Nous attendons toujours confirmation du bureau du coroner concernant la cause de la mort. Cela sera étroitement lié aux rapports toxicologiques qui doivent arriver", a expliqué Bratton à la chaîne CNN. "Et en fonction de ceux-ci, nous aurons une idée de ce à quoi nous avons affaire: sommes-nous face à un homicide ou face à une overdose accidentelle?", s'est interrogé le chef de la police. "Nous avons de bons enquêteurs. Ils seront préparés à affronter tout ce qui pourra ressortir des découvertes du coroner. Il a son rôle et ses responsabilités, nous avons les nôtres. Le prochain pas dépend de lui", a ajouté Bratton.

Les enquêteurs ont parlé à un certain nombre de médecins qui ont soigné Jackson au fil des années et examinent les prescriptions qui ont été destinées au chanteur par le passé. Les docteurs refusant de coopérer ont fait l'objet d'une assignation et les autorités en délivreront plus si nécessaire, selon une autre source de CNN.

Joe Jackson, le père de Michael, a confié à ABC News qu'il restait sceptique sur les circonstances de la mort de son fils. "Je crois au meurtre. Je le crois. Oui", a confirmé le patriarche de 79 ans. La seconde autopsie réclamée par la famille devrait aussi amener de nouvelles réponses, selon lui.

 

 

 

Le roi de la pop, Michael Jackson, prenait plus de dix somnifères puissants par jour, selon les médias.

Pour se procurer les médicaments, le chanteur se serait rendu dans d'autres états fédéraux pour obtenir des prescriptions, a annoncé vendredi CNN. La chaîne de télévision se base sur un document de 2004, saisi par la police lors de la perquisition de la maison de Santa Barbara.

L'anxiolytique Xanax aurait figuré parmi les médicaments que prenait le chanteur.

L'un des membres de la sécurité de Michael Jackson a déclaré à CNN qu'il avait mis la star en garde contre l'utilisation abusive de médicaments. Un autre a affirmé qu'il arrivait que le chanteur prenne 30 à 40 Xanax par nuit.

 

 

 

L'institut médico-légal de Los Angeles a formellement exigé de plusieurs médecins de Michael Jackson, décédé le 25 juin, qu'ils lui remettent les dossiers médicaux du chanteur, affirme le Los Angeles Times jeudi, citant des sources proches de l'enquête.

Alors que l'enquête sur la mort du chanteur se concentre sur sa dépendance aux médicaments, une source a précisé au quotidien que l'institut médico-légal avait réclamé tous les documents médicaux disponibles, dossiers radiologiques et psychiatriques inclus.

Aucun sédatif puissant

Richard Charnley, l'avocat de Arnold Klein, le dermatologue de Michael Jackson, a déclaré que son client avait reçu la requête de l'institut. M. Klein avait assuré mercredi sur plusieurs chaînes de télévision qu'il n'avait administré aucun sédatif puissant à Michael Jackson, de type Diprivan, dont plusieurs bouteilles ont été trouvées dans la maison de la pop star.

"C'était une requête standard et nous avons envoyé les dossiers médicaux en réponse", a précisé M. Charnley. 

Il prenait du Diprivan

Selon le Los Angeles Times, certains des médicaments trouvés dans la maison de Michael Jackson n'étaient accompagnés d'aucune ordonnance et les enquêteurs cherchent à savoir comment il a pu se les procurer. L'enquête sur les causes de sa mort se concentre sur le rôle des médicaments et des médecins.

"J'ai su, à un moment, qu'il prenait du Diprivan quand il était en tournée en Allemagne. Il le prenait avec un anesthésiste pour dormir la nuit, et je lui ai dit que c'était une pure folie", avait précisé Arnold Klein mercredi sur CNN. Le Diprivan (nom commercial du propofol) est un anesthésiant extrêmement puissant dont l'usage est réservé au personnel médical.

Overdose ? Homicide ?

Le chef de la police de Los Angeles, William Bratton, a précisé jeudi soir sur CNN que la suite de l'enquête dépendrait beaucoup des "résultats toxicologiques (de l'autopsie) qui doivent venir" de l'institut médical.

"Sur la base de ceux-ci, nous aurons une idée ce à quoi nous avons affaire", a-t-il ajouté. "Avons-nous affaire à un homicide ? Avons-nous affaire à une overdose accidentelle ? A quoi avons-nous affaire ? Au moment où je vous parle, je peux vous dire que je n'ai pas cette information", a-t-il dit.

 

 

 

Selon plusieurs publications américaines, le cerveau de Michael Jackson, ou du moins une partie de celui-ci, aurait ôté de son corps afin que des tests supplémentaires puissent être effectués dans le but de connaître enfin la cause de son décès.

 

"Aussitôt que nous en aurons fini avec le cerveau, il retournera à la famille", a déclaré Ed Winters, l'assistant du coroner en chef. "Il y a toute une série de tests qui doit encore être effectuée."

Ce n'est pas inhabituel de garder le cerveau ou une partie du cerveau d'un défunt. Winters dit que parfois, les familles reportent l'enterrement de l'être cher jusqu'à ce que le cerveau leur soit retourné, mais il n'a reçu aucune demande de ce genre de la famille Jackson.

"La dernière fois que j'en ai entendu parler, ils n'avaient pas encore enterré le corps", confie encore Ed Winters.