Plumer un palmipède (oie, canard, cygne...) vivant est interdit par des recommandations européennes (les mêmes qui concernent le foie gras). Seul le plumage des carcasses est autorisé. "Mais la qualité des plumes est nettement moins bonne", explique un éleveur français qui souhaite rester anonyme. A la différence du plumage sur oie vivante qui se fait à sec, le plumage d'une carcasse nécessite de tremper la bête, une fois tuée, dans de l'eau bouillante pour pouvoir la plumer.
Le plumage des oies vivantes peut représenter jusqu'à 80% de la collecte mondiale des plumes. Les 6 principaux producteurs de plumes sont européens, parmi lesquels la Hongrie, la Pologne et... la France, et concentrent 93% de cette production.
Lundi 2 février, lors du JT de 20 heures, France 2 a diffusé un reportage sur des élevages d’oies, en Hongrie. Ces oiseaux sont exploités pour leur duvet, qui est vendu en Suède. Les oies de ces élevages sont plumées vivantes, jusqu’à quatre fois pendant leur courte vie.
Un magazine TV suédois a mené l’enquête et montre que les magasins qui vendent des oreillers et des couettes ne savent pas forcément d’où proviennent les plumes et comment elles sont produites à cause des nombreux intermédiaires de la filière.
Les vétérinaires contactés parlent de « torture ».
D’après des organismes de protection animale, 50 à 80 % des plumes sont collectées de cette ignoble façon, alors que l’Union européenne est censée interdire cette pratique. Aucune sanction n’a jusqu’à présent été infligée.

Dans l’Union européenne, les animaux sont trop souvent soumis à des pratiques cruelles. Les causes : cupidité, ignorance, coutumes… Nous devons interpeller le Parlement européen.
Signez la pétition en ligne :
http://www.30millionsdamis.fr/agir-pour-les-animaux/petitions/signer-petition/petition-signature/21.html
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