
Anas est devenu une célébrité en Asie du sud-est après la diffusion, sur internet, de photos le faisant passer pour le nouveau président. "Quand Obama a été élu, mes collègues ont voulu plaisanter et m'ont fait porter un costume, une cravate et m'ont pris en photo posant comme Obama", a-t-il expliqué. "Les photos se sont répandues très vite sur Internet. C'était phénoménal. J'ai été alors contacté par des chaînes de télévision et une agence publicitaire."
Il devait participer mardi soir au talk-show le plus regardé de la télévision indonésienne à l'heure où débuteront les cérémonies d'investiture d'Obama à Washington.
"Je suis plutôt timide et je n'aime pas me mettre en avant", explique Anas. Mais "je considère ma ressemblance avec Obama comme une chance" alors que, jusqu'à présent, "je n'étais pas très fier lorsque je me regardais dans le miroir".
Barack Obama est populaire en Indonésie, où il a passé une partie de sa jeunesse lorsque sa mère s'est remariée avec un étudiant indonésien après avoir divorcé du père kenyan de son fils.
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Michael Lamar

Il a fait le déplacement depuis les Etats-Unis. Michael Lamar, le sosie de Barack Obama était aujourd’hui en France, à l’invitation de Patrick Lozès. Le président du Conseil représentatif des associations noires (Cran) en a profité pour dénoncer la multiplication des "contrôles au faciès". Il a appelé à "un dialogue serein et républicain" sur le sujet.
Obama ne pouvait pas être là… Qu’à cela ne tienne. Patrick Lozès, le président du Cran, a utilisé le sosie du futur président noir américain pour faire passer son message : "On aimerait bien vivre en France cette montée vers l’égalité qui existe aux Etats-Unis" disait-il, cet après-midi, en désignant le sosie de Barack Obama à la presse.
Michael Lamar, 44 ans, est venu prêter ses traits à la campagne du Cran contre les contrôles de police "au faciès". Une campagne lancée alors que le ministre de l’Immigration Brice Hortefeux doit donner, demain, le chiffre des expulsions d’étrangers en situation irrégulière pour 2008.
Employé de la banque JP Morgan Chase, Michael Lamar s’est découvert en juin dernier, alors que Barack Obama venait de remporter la primaire démocrate, une ressemblance avec le futur président : même dessin du visage, même coupe de cheveux, mêmes oreilles écartées et une intonation de voix approchante.
Depuis, il délaisse régulièrement Philadelphie, où il réside, pour des opérations médiatiques ou des séances de photographies avec des titres prestigieux, tels que Vanity Fair.
Avec le Cran, il relaie pour la première fois un message politique, même si sa présence est davantage destinée à attirer les médias curieux qu’à disserter sur les problèmes des minorités.
Accompagné de Patrick Lozès, président du Cran, Michael Lamar a rencontré dans la salle des Quatre colonnes de l’Assemblée nationale les députés Jean-Christophe Cambadèlis (PS) puis Yves Cochet (Verts).
"Par un artifice de forme, il nous aide à parler du fond", justifie Patrick Lozès.
Pour l’heure, Michael Lamar n’a pas démissionné de son emploi, mais il se dit "très excité, très intéressé et très ouvert aux sollicitations" liées à sa nouvelle vie.