L'humoriste et la présentatrice de «Zone interdite» se sont rencontrés il y a deux ans à peine, lors du Festival du film d'humour de l'Alpe-d'Huez. Ils se sont mariés en mai, en banlieue parisienne et maintenant sont devenus parents.
« Ce bébé, c'est le rêve de ma vie! » Alors qu'elle était enceinte de six mois, Mélissa Theuriau confiait à Paris Match sa joie à l'idée d'accueillir son premier enfant. Depuis mercredi soir, la journaliste grenobloise et son époux, Jamel Debbouze, sont les parents d'un petit Léon, né à l'Hôpital américain de Neuilly. La jeune maman et son bébé regagneront dans quelques jours l'appartement familial, situé sur l'île Saint-Louis, à Paris. Avant de partir pour la région d'Avignon, où Mélissa et Jamel possèdent une villa. Selon des sources proches du couple, l'animatrice de «Zone interdite» ne devrait pas reprendre l'antenne avant cinq ou six mois.

Entre la fille des Alpes et l'ex-gosse de Trappes, la rencontre ne remonte pas à plus de deux ans. C'est en janvier 2007, au Festival du film d'humour de l'Alpe-d'Huez, qu'ils avaient fait connaissance. Elle avait 28 ans, il en avait 31. Un mois plus tard, le soir de la remise des césars, l'humoriste lançait devant les caméras: «Je peux passer un bonjour à Grenoble et aux Grenoblois ?» Personne, sur le moment, n'avait saisi le gag. Jusqu'à ce que Voici publie, au mois de mars, les premiers clichés de cet étrange couple. Lui, maigrichon et haut comme trois pommes. Elle, sublime au point de fasciner même les médias américains.
Entre eux, l'alchimie fonctionne pourtant. On se doute que l'humour de Jamel n'y est pas pour rien. « On s'est trouvés, se contente de dire Mélissa Theuriau. On a eu les mêmes blessures, les mêmes origines modestes, le même statut d'aîné, celui qui porte tous les espoirs de la famille.»
Le 7 mai 2008, à peine plus d'un an après le déclic, ils se marient. Pendant la cérémonie, les lectures de la Bible alternent avec celles du Coran. «Ma famille est catholique, celle de mon mari musulmane, expliquait récemment la jeune femme. Elles nous ont fait le cadeau du respect mutuel. Notre enfant choisira sa religion. Ou ne croira en rien.»
Cet enfant, ils en ont peu parlé en public ces derniers mois. Mélissa Theuriau, qui avait quitté l'antenne en octobre pour s'occuper à plein-temps de sa grossesse, disait simplement qu'ils seraient «fermes et à l'écoute. L'essentiel, c'est que notre enfant sache d'où il est sorti. Par moi, de la terre. Et par son père, de la banlieue. Il se nourrira du parcours de Jamel et du mien.»
L'humoriste, quant à lui, préférait parler de tout cela au second degré. «Je suis un marmot, moi. Mon fils, je vais le perdre à Auchan...En tout cas, il n'occupera pas la place du roi. Le matin, il attendra que je me réveille.»
Pour l'heure, le souci principal des jeunes parents, c'est la tranquillité du petit Léon. Mélissa Theuriau confiait qu'elle et son époux feraient tout pour épargner à l'enfant le tourbillon médiatique: «Je veux vivre ces moments-là avec le maximum d'intimité.»