Non à la maltraitance des dindes, canards, oies d'élevage !
26/11/2008 04:42
Toute l'horreur que subissent les dindes pour nos repas de fêtes
Noêl arrive à grand pas et pour beaucoup ce sera la traditionnelle dinde aux marrons, mais sous ces repas de fête se cache du mépris et de l'ignorance à l'égard de ces élevages industriels qui n'observent aucun respect envers ces pauvres bêtes, et je ne vous parle pas des oies, des canards, etc... qui subissent le même sort à ces périodes de fin d'années.
Chaque année, rien qu'aux Etats Unis, le quatrième jeudi de novembre, environ 45 millions de dindes (22 millions à Noël) sont sacrifiées à l'autel de la ripaille pour Thanksgiving. Une fête païenne aux origines incertaines instaurée et fixée au 26 novembre par Georges Washington en 1789. Roosevelt en 1941 l'établit, pour des raisons de calendrier à une date mouvante.
Élevées par milliers dans de grandes fermes industrielles. Les dindes poussent dans 75 cm2 et 1,10 m. pour un dindon. La ferme-usine classique contient, environ 10000 dindes ou 7000 dindons. La promiscuité conduit les oiseaux à se battre fréquemment aussi pour limiter les blessures les fermiers leur coupent becs et ongles. Ces mutilations entraînent parfois des saignements excessifs.
Le poids moyen d'unde dinde a augmenté de 20 % ces dernières années. Leurs pattes ne sont pas assez solides pour supporter le sur-poids mais, la demande des consommateurs se portant essentiellement sur la poitrine, cela n'a pas d'importance... Incapables de se reproduire, l'insémination artificielle est généralisée.
La dinde atteint sa taille d'abattage entre 14 et 18 semaines. Jetées dans les camions, le transport peut durer légalement 36 heures. A l'abattoir, accrochées par les pattes, leurs tètes passent dans un bain électrifié sensé les assommer, mais comme la volaille n'est pas soumise aux règles de la convention d'abattage qui oblige l'assommement, c'est pas grave si certaines d'entre elles voient la décapitation en face. Celles qui y réchappent, il y en a, sont ébouillantées vivantes.
Ces séquences d'infiltration ont révèlé le côté sordide de l'abattage industriel et de la barbarie régnante. Toutes les bassesses de l'homme sont alors réunies, elles sont élevées et grandissent dans leurs excréments et leur nourriture. Certains tortionnaires n'hésitent pas à maintenir leurs têtes sous l'eau, un d'entre eux s'est même vanté d'avoir enfoncé un balai dans la gorge d'une dinde parce qu'elle avait osé donné un coup de bec à son pantalon. Ce même homme a encore imité le viol d'une dinde qu' il avait coincée contre un hangar.
Les tortionnaires les tuent aussi, en les frappant avec des morceaux de bois, de tuyaux, certains même leur brisant le cou, les laissant parfois agonir pendant plusieurs minutes avant de les achever en écrasant leurs têtes. Un superviseur a confié qu'il avait vu des centaines de dindes tuées à coups de pieds puis jetées violemment dans des bennes, (becs coupés auparavant avec des pinces).
Nous avons besoin de vous pour aider les dindes élevées dans des fermes en envoyant, par écrit, à la Fédération nationale des élevages de dinde (NTF) et lui demander de soutenir PETA pour le bien-être des animaux, ce qui contribuera à réduire la souffrance des dindes.
Après avoir écrit à la NTF, s'il vous plaît envisagez d'autres moyens et aidez les oiseaux pendant la saison des Fêtes. Vous pouvez les sauver de la saison des Fêtes en remplaçant votre menu. Vous pouvez soutenir les travaux de PETA, afin que nous puissions continuer à enquêter et arrêter l'abus des animaux dans le monde entier, afin que l'on puisse dignement prendre un repas de fête en ayant la conscience tranquille sur les conditions d'élevage.
Autre cruauté
Le foie gras : un concentré de souffrance
Chaque année dans le monde, plus de 50 millions de canards et oies sont gavés pour la production de foie gras. Les trois quart des ventes de foie gras ont lieu au moment des fêtes de fin d'année. La France réalise à elle seule 76% de la production mondiale !
Le gavage est déjà interdit dans 12 pays de l'Union européenne. En 1998, des experts de la Commission européenne ont établi un rapport scientifique accablant pour les méthodes de production du foie gras. La filière française tente de contrer ce rapport en nouant des liens étroits avec l'INRA, via des financements, ce qui lui permet d'utiliser cet organisme public comme un agent pour ses actions de communication et de lobbying.
Chaque année en France, 80 millions d'oiseaux sont victimes du foie gras, soit 150 morts par minute : broyées ou gazées à la naissance pour 40 millions de femelles (non utilisées dans la production de foie gras) ou finalement abattus à la chaîne pour 40 millions de mâles.
Durant la période de gavage, la plupart d'entre eux sont enfermés dans de minuscules cages de batterie qui ne mesurent pas plus de 20 cm de large.
Au terme de la période de gavage, le foie a atteint jusqu?à 10 fois sa taille normale. Les autres organes sont compressés, la régulation thermique est altérée, les oiseaux halètent et souffrent de diarrhées. De nombreuses pathologies se développent en raison du gavage (maladies du système digestif, déminéralisation des os) auxquelles s'ajoutent les blessures provoquées par le passage de l'embuc.
Beaucoup d'oiseaux ne résistent pas à ce traitement et meurent avant la date d'abattage. La mortalité pendant la période de gavage est 6 fois plus élevée que pendant la période d'élevage qui la précède.
La contestation du gavage porte ses fruits, le débat s'installe enfin en France
Le plaisir gustatif et la tradition que certains revendiquent pour justifier leur choix égoïste ne vont plus de soi. La profonde souffrance des oiseaux encagés et gavés ne laisse plus indifférent, même les médias s'en font l'écho. Nos voix et celles des animaux deviennent audibles. Les statistiques des trois premiers trimestres 2008 révèlent un recul de la consommation, des importations et des exportations de foie gras de la France.
Dimanche dernier, nous avons été invités sur France 2 dans une émission de débat sur le foie gras. Ainsi plus d'un million de téléspectateurs ont pu être confrontés aux images de la production et à la contestation qui s'organise tant au niveau international que français.
Sur France Inter, c'est Isabelle Giordano qui nous a reçus pour débattre de ce thème. Ces émissions ont leurs défauts mais elles ont le mérite de venir troubler le marketing des filières agro-alimentaires qui consacrent des millions d'euros à la publicité pour endormir des consommateurs encore trop souvent complices.
Merci pour votre compassion pour les animaux !
Signer la pétition en ligne pour un respect de l'animal d'élevage :
