Stop aux combats cruels ours - chiens
18/09/2007 07:18
Pétition contre les combats ours/chiens au Pakistan
Au Pakistan les ours à collier sont capturés illégalement, mutilés (dents cassés au marteau, griffes sciés...) afin de les rendre inoffensifs puis jetés dans des combats contre des chiens.
Les ours mutilés n'ont aucune chance, ils se font blessés par les chiens et doivent subir ces combats plusieurs fois par jour. Ces combats sont pourtant interdits depuis dix ans dans ce pays.
Un vrai spectacle pour eux
A Kaboul les activités festives ne sont pas légions, alors pour se divertir des immondes combats de chiens sont organisés sur la place publique.
Là où d'autres saloperies humaines en France, organisent cela dans le plus grand secret de caves des quartiers « sensibles », A Kaboul, les combats de chiens sont des événements populaires qui font la joie de milliers de barbaresques et qui font vivre quelques marchands de friandises et autres boissons ou collations.
Les chiens à l'apparence docile, deviennent de féroces combattants lorsqu'ils sont mis face à face.
 Il fut un temps où des ours, dont on avait enlevé les dents, étaient mis en pâture face à 2 molosses de la même sorte sur la place publique, un spectacle dur et cruel mais dont les Afghans et les Pakistanais sont friands.
Deux oursons sauvés
En juin 2008, la WSPA (World Society for the Protection on Animals) a confisqué deux oursons, en collaboration avec les autorités locales. Les oursons étaient détenus par des braconniers au Pakistan où les combats entre ours à collier et chiens sont toujours d’actualité.
C’est dans la province de Peshawar que les deux oursons âgés de 5 mois ont été capturés après que leur mère ait été abattue. Le directeur du Bioresource Research Center, avec l’aide des autorités locales, est parvenu à arrêter les braconniers et à confisquer les ours.
Le commanditaire de cet acte de braconnage a cherché à récupérer les oursons, obligeant le BRC à transférer les animaux au sanctuaire de Kund Park bear. Le directeur du Centre et des membres de son équipe ont été menacés physiquement par les trafiquants, et il n’est pas rare que des agents des services locaux soient molestés.
En règle générale, les ours utilisés dans ces combats sont préalablement mutilés, c’est à dire qu’on leur retire leurs griffes et leurs crocs. Attachés ensuite à un pieu au moyen d’une corde, ils ne peuvent se défendre contre les chiens qui attaquent sauvagement le plantigrade. Les blessures touchent surtout le museau et la gueule.
Les chiens sont aussi à plaindre. Ils sont entrainés à l'attaque et afin de les rendre plus agressifs ils sont battus et affamés.
Ces spectacles qui attirent beaucoup de spectateurs sont pourtant prohibés par l’Acte contre les mauvais traitements sur les animaux de 1890 et la loi sur la vie sauvage du Pakistan. Malgré les nombreuses pétitions signées par des milliers de personnes, on peut encore compter une cinquantaine de combats organisés tous les ans. C'est tout de même mieux que les 300 combats au début des années 90.
D’après les ONG sur place, 300 ours et 1000 chiens ont été utilisés lors de ces fêtes locales depuis les premières investigations.
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