|
En finir avec des expérimentations inutiles
18/09/2007 07:06
Non à la vivisection
Chaque année, 11.6 millions d'animaux sont sacrifiés sur l’autel de l'expérimentation animale dans l’Union Européenne. Plus de 38 000 sont expérimentés pour les produits cosmétiques.
Qu'il s'agisse de singes, de lapins ou de rongeurs, les expériences rivalisent de cruauté : pulvérisation de détergent dans les yeux, injection de pesticides, la liste est longue…
Pourtant, aujourd’hui, il existe de nombreuses méthodes de substitution. Le modèle animal n’est pas transposable à l’homme.
En effet, de nombreux scientifiques ont établi qu'aucune espèce ne peut être considérée comme le modèle biologique d'une autre et donc que le modèle animal ne peut servir de référent pour l'homme.

Selon le Dr Reiss, président du Comité scientifique Pro Anima, « ce modèle peut même s'avérer dangereux dans certains cas ».

Prenons ici un exemple : il est avéré que les singes ne réagissent pas au virus HIV : or, si l'on estime que le singe est le modèle biologique de l'homme, on pourrait, à tort, conclure que ce virus est totalement inoffensif pour l'être humain !
Il est donc désormais urgent de mettre fin à l'expérimentation animale, car l'avenir est sur la recherche de l'ADN humain.
Au niveau des produits cosmétiques, on note depuis plusieurs années une volonté de la part de l’UE de diminuer le recours aux animaux. Ainsi, en mars 2003, une directive interdisant, en 2009 l'expérimentation sur animaux pour les produits cosmétiques dans toute l'Union Européenne a été adoptée.
Malheureusement, là encore la France traîne les pieds en engageant un recours devant la Cour de Justice des communautés européennes. Il est vrai que le secteur des cosmétiques est l'un des fleurons du commerce extérieur français. Autant dire que le gouvernement français ne fait pas grand cas de la souffrance animale en refusant d’appliquer cette nouvelle directive...
Si des progrès ont été constatés ces dernières années concernant l'expérimentation des cosmétiques, il n'en est pas de même pour les autres types d'expériences, notamment pour les tests de toxicité qui, malheureusement, sont encore souvent effectués sur des animaux.La FBB déplore, qu'en France, les méthodes de substitution ne soient pas plus fréquemment employées.
Il existe pourtant des méthodes biotechnologiques fiables : des cultures de cellules pour dépister le degré de nocivité ou d'innocuité des substances utilisées, des cultures de tissus pour les études toxicologiques.
Il est également regrettable que les pouvoirs publics ne débloquent pas suffisamment de fonds pour valider de nouvelles méthodes substitutives et former les scientifiques français.
Ouvrons les yeux et agissons !
La France est le pays européen qui utilise le plus d'animaux pour l'expérimentation : 2.3 millions par an (statistiques du ministère de la Recherche pour l’année 1999).
Il est important que la population française fasse pression sur le gouvernement. En effet, une mobilisation importante peut parfois avoir des résultats considérables. Ainsi en 1999, de nombreuses associations de protection animale, dont la FBB, ont réussi à interdire l'implantation à Montbeugny d'un élevage de chiens destinés à l'expérimentation. Par ailleurs, un récent sondage a montré que 87% des français souhaitent l'interdiction de tout test engendrant la souffrance d'un animal.

Vous pouvez d'ores et déjà vous engager contre l'expérimentation animale en signant la pétition mais aussi en utilisant uniquement des produits cosmétiques et d'entretien n'ayant pas été testés sur les animaux.
Signez la pétition en ligne :
http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351
| |