
Le désir de te serrer dans mes bras
Le désir, celui qui brûle en moi
Celui qui monte quand je te vois
Comme tu respires tout contre moi.

Le désir qui ranimes l’animal anxieux
Celui qui met l’atmosphère en feu;
Cette envie que rien d’autre ne fait passer
Cette torture que seul toi peux apaiser

Quand ta langue va glisser sur mon oreille
Et que ta main fait frémir doigts et orteils.
Le désir, celui qui me rend brutal
Les incontrôlable minutes scandale

Quand on respire plus vite qu’il ne faut
Et que nos souffles font un séisme à un niveau
Jusqu'à ce que nos corps se débarrassent
De l’encombrement qui empêche que l’envie passe;

Jusqu'à ce que ma bouche veuille espionner
Tout ce que ta langue a de si fort à donner,
Jusqu'à ce que je meurs d’envie de t’explorer
Que mes forces me lâchent car j’aurais tout donner.