Non aux massacres des dauphins !
04/04/2007 22:23
Non aux massacres des dauphins par des chaluts de pêche !
Chaque année, des centaines de dauphins et autres petits cétacés s'échouent sur les plages des côtes françaises et du sud de l'Angleterre. La moitié des dauphins communs retrouvés porte des marques et blessures caractéristiques d'une capture dans un filet de pêche : becs cassés, nageoires coupées, muscles déchirés.
Ces blessures constituent une preuve formelle des dégâts causés par certaines pêcheries sur les petits cétacés : dans l'Atlantique Nord-Est, ce sont des milliers de dauphins qui meurent chaque année dans les filets de pêche. Ce phénomène représente une menace grave pour la survie de certaines populations, en particulier dans la Manche : des mesures urgentes et concrètes s'imposent afin de préserver ces animaux emblématiques de la vie des océans.
Les captures de petits cétacés par les engins de pêche sont désignées sous les termes de "prises accessoires" ou "prises accidentelles", afin de suggérer qu'elles ne sont pas intentionnelles. Les prises accessoires sont le résultat d'engins de pêche de plus en plus sophistiqués mais non sélectifs.
Les petits cétacés ne sont pas les seules victimes des engins de pêche qui capturent également d'autres espèces protégées comme des baleines, des tortues marines, des requins ou des oiseaux de mer et également des espèces de poissons non ciblées parce que non commercialisables ou n'ayant pas la taille autorisée. Ces espèces, noyées ou mortellement blessées dans les mailles des chaluts sont alors rejetées à la mer, constituant ainsi un terrible "gaspillage".
Qu’est-ce qu’un chalut pélagique ?
Il faut imaginer un entonnoir qui, parfois, atteint plus de 30.000 m² d’ouverture. Un gouffre qui ramasse tout sur son passage. Un matériel bien plus dévastateur que le filet dérivant souvent décrié et maintenant interdit.
Le chalut pélagique ratisse n’importe quoi et, comme les captures ne peuvent pas être sélectives et que tous les poissons sont mélangés, jusqu’à 70% du contenu peut être rejeté à la mer. Plusieurs tonnes de poissons morts et de cétacés passent ainsi par-dessus bord. Anne Collet, biologiste, spécialiste des mammifères marins, évalue les pertes entre 5000 et 10000 dauphins par an sur les côtes européennes.
Signez la pétition en ligne :
http://www.greenpeace.fr/oceans/getactive/emailaction.html#
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