Une quarantaine de nouvelles espèces auraient a été découvertes dans un volcan éteint de Papouasie-Nouvelle-Guinée, lors d'une expédition commandée par la BBC. La star de l'expédition : un rat géant de 82 centimètres.
Le "monde perdu", c'est ce cratère du Mont Bosavi, un volcan éteint et quasiment inaccessible dans la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Aucun être humain n'y vit. Pourtant, depuis sa dernière éruption, il y a 200 000 ans, la faune et la flore exotique s'y seraient fortement développées.
Ce dernier constat, c'est celui d'une équipe de biologistes du zoo de Londres et de reporters de la chaîne britannique BBC. Avec l'aide de pisteurs locaux, l'équipe est descendue dans le cratère du volcan et a passé presque deux semaines à documenter tous les animaux qui s'y trouvaient.

L'un des plus grands rats du monde
Les découvertes seraient "incroyables". Ce serait une quarantaine de nouvelles espèces animales qui auraient été vues, parmi lesquelles des insectes jamais répertoriés, une grenouille munie de crocs et un rat géant.
De par sa taille, ce rat géant est la découverte phare de l'expédition. Il mesure près de 82 centimètres et pèse 1,5 kilos. A ce titre, il est l'un des plus grands rats du monde. L'animal appartiendrait à l'espèce du rat géant Mallomy et vivrait probablement uniquement dans le cratère du volcan inactif Mont Bosavi.
Découvert à une altitude de 1.000 mètres, le rat a une peau épaisse, de ton brun-gris, qui lui assure, selon les scientifiques, une protection contre l'humidité et le froid dans le cratère.

Le rat géant ne craindrait pas l’homme selon les chercheurs : " Ne montrant aucune peur de l’homme, il est apparemment venu plusieurs fois dans le camp pendant l’expédition".
Cette région a été découverte en 2005 et ainsi baptisée " Le monde perdu " car elle y abrite des dizaines d’espèces rares ou nouvelles. Lors de cette expédition l’équipe de chercheurs a également répertorié un “opossum pygmée du genre Cercartetus, l’un des plus petits marsupiaux du monde”. Les deux espèces sont actuellement à l’étude pour car elles sont apparemment nouvelles pour la science selon le Conservation International, qui a mené son expédition avec l’Institut indonésien des sciences.
